Photographe au Service régional de l'Inventaire des Hauts-de-France (2023).
- patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de la Picardie Verte - Grandvilliers
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Commune
Sommereux
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Lieu-dit
La Briqueterie
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Cadastre
1983
ZN
6 à 9, 29
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Dénominationsbriqueterie
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Appellationsdite Réjoud Tradition
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Parties constituantes non étudiéescarrière, atelier de fabrication, four industriel, cheminée d'usine, séchoir, logement patronal, pièce de stockage du combustible, atelier de réparation, voie ferrée, aiguillage, cité ouvrière, entrepôt industriel
La briqueterie Réjou est construite en 1933 à l'emplacement d'une des trois briqueteries qui existaient sur le territoire de la commune (selon Louis Graves (1840), la plus ancienne remontait à 1808). M. Réjou confie la réalisation des bâtiments et du four de cuisson, de type Hoffmann, au maçon Terrasso qui achève la construction de l'ensemble l'année suivante.
En octobre 2005, l'entreprise est mise en liquidation et cesse son activité. Outre le système de chargement automatique de charbon dans le four qui a été racheté en 1972 à la briqueterie Degeorge de Milly-sur-Thérain, l'ensemble du site et des machines datent de l'époque de la construction. Auparavant, le chargement se pratiquait à la main et nécessitait 50 tonnes de charbon par mois, apportés par camions en provenance de Lorraine.
Force motrice, machines et production :
Four de cuisson de type Hoffmann.
Les machines qui remontent à la construction de la briqueterie se composent de trois presses à plateau à piston inférieur du constructeur belge Villers-Perwin - E. Cossiaux - Majomatic, ainsi que d'un locotracteur et de ses wagonnets à benne basculable. Les presses permettent de mouler encore aujourd'hui en 2004 1 000 briques par heure. Annuellement, la production est de trois millions de briques.
Évolution des effectifs et approche sociale :
L'entreprise, qui fonctionne toute l'année, emploie une vingtaine d'ouvriers en pleine saison, et seulement une dizaine durant la saison hivernale. Si dans l'entre-deux-guerres, la main d'œuvre était composée de Polonais et de Belges, elle est en 2004 exclusivement locale.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1932, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : maçon attribution par tradition orale
Le site est desservi par un embranchement ferroviaire avec système d'aiguillage, allant de la carrière d'extraction aux trois stations de moulage logées sous les halles de séchage.
Ces halles de séchage sont au nombre de treize, disposées parallèlement suivant un axe nord-sud. Les plus longues mesurent cinquante mètres sur quatre mètres de large. Elles se composent de simples charpentes en bois reposant sur une base en brique et leurs toits sont couverts de tuile plate mécanique à longs pans et pignons couverts. Seules deux halles sont couvertes en tôles ondulées.
Le four de cuisson, de type Hoffmann, est de quarante mètres de longueur et comprend quatorze chambres. Il est construit en brique et essentage de planches. Le premier étage est accessible par une rampe d'accès extérieure en béton armé pour l'approvisionnement en charbon. Cet ensemble est couvert d'un toit en tuile mécanique à longs pans et demi-croupes. Chaque chambre de cuisson est alimentée en charbon par un ensemble de silos de distribution amovibles dits "marmites à charbon".
L'entrepôt à combustible est attenant à l'atelier d'entretien, tous deux réunis au sein d'un seul bâtiment en brique, en rez-de-chaussée et comble. Il est couvert d'un toit en tuile mécanique, à longs pans et pignons couverts débordants.
À l'entrée du site se trouvent quelques logements d'ouvriers, en brique, recouverts d'un enduit en ciment sur les pignons, et d'un essentage de planches en façade longitudinale. Le toit en appentis de ce logement est couvert de tôles ondulées.
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Murs
- brique
- bois
- essentage de planches
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Toitstuile mécanique, tuile plate mécanique, tôle ondulée
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Étages1 étage carré
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- demi-croupe
- pignon couvert
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Escaliers
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Autres organes de circulationrampe d'accès
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Énergies
- énergie thermique
- énergie électrique
- produite sur place
- achetée
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Typologies
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État de conservationdétruit après inventaire
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesmachine énergétique
Four de cuisson de type Hoffmann.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Oise - Archives départementales
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
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- (c) Département de l'Oise - Archives départementales
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Documents d'archives
-
AD Oise. Série M ; MP 2556. Établissements insalubres et dangereux. Sommereux, 1829-1907.
Bibliographie
-
GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Grandvilliers, arrondissement de Beauvais (Oise). In : Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins, 1840.
p. 69 et p.102.
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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