Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Bray - Coudray-Saint-Germer (Le)
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Commune
Blacourt
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Lieu-dit
les Landrons
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Adresse
16, 18 rue Nationale
,
rue du Pont-Fleury
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Cadastre
?
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Dénominationsusine de céramique
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Précision dénominationusine de carrelage
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AppellationsUsine de céramique Leclerc-Mary, Usine de céramique Fontaine, Céramiques de Saint-Germer, Usine de céramique Boulanger
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Parties constituantes non étudiéescheminée d'usine, atelier de fabrication, entrepôt industriel, séchoir
La fabrique de carreaux céramiques Leclerc-Mary est implantée en 1860, à la limite extérieure sud du territoire communal, au lieu-dit Les Landrons. A la fin du 19e siècle, elle est exploitée par Théophile Fontaine qui réaménage une partie du site au début du 20e siècle, avec notamment la construction de nouveaux ateliers de moulage et de préparation des argiles ainsi que les séchoirs disposés le long de la route nationale et le logement d'ouvrier. L'usine devient la S.A. des produits céramiques de Saint-Germer vers 1920. Vers 1930, elle appartient au groupe des Céramique Boulanger, établi à Auneuil. La production de l'usine est arrêtée en 1985. Depuis, une partie des bâtiments à été détruite, dont les fours et les magasins. Les autres bâtiments ont été réhabilités afin d'accueillir de nouvelles activités. Dans ce cadre, la plupart des constructions en brique ont été crépies. Actuellement le site es loué à la société Europack, spécialisée dans le conditionnement à façon. En 2001, la cheminée à été réduite d'une vingtaine de mètres par mesures de sécurité. Vers 1930, l´usine emploie 65 personnes.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1860, daté par source
L´usine de carreaux est installée en bordure de la R.N. 31 et de la R.D. 502, à la limite sud du territoire de Blacourt. Le site est isolé, marqué fortement par la présence d'une cheminée cylindrique en brique, haute de 35 environ. Cet élément comporte une base carrée et a été renforcé de cerclages métalliques régulièrement espacés jusqu'au sommet de son élévation. Cette cheminée est attenante à la salle des générateurs qui alimentaient les ateliers de malaxage et de moulage, constituée de deux halles en briques couvertes de toit en tuile mécaniques à longs pans et pignons couverts débordants. L'atelier de moulage est en brique recouvert d'un crépi. Il présente une façade longitudinale longue de 18 travées, à un étage carré, couvert d'un toit en tuile mécanique à longs pans et pignons couverts. Au centre de la cour subsiste l'entrepôt à terre, à l'origine en brique, mais aujourd'hui recouvert d'un crépi et d'un essentage de tôles en matériaux synthétiques dans la partie supérieure. Son toit est à longs pans et pignons couverts, prolongé sur un côté d'un appentis. Le logement patronal est situé à l'écart de la partie industrielle proprement dite, en bordure de la route nationale. Il est construit en brique et reçoit un toit en tuile plate, à longs pans et croupes. Son élévation présente un sous-sol surélevé du côté cour, un rez-de-chaussée et un étage carré. Ses façades longitudinales sur rue et sur cour se répondent par une similitude de la composition architecturale, organisée par le rythme des trois travées soulignant l'axe plus étroit. Cette travée centrale est encadrée de pilastres en brique couronnés de chapiteaux-frises en brique silico-calcaires, se distinguant des motifs de la corniche par le simple jeu des couleurs différentes. L'ensemble de cette travée centrale est chapeauté d'un fronton triangulaire orné au centre d'un oculus aveugle. A l'est de ce logement est construit un hangar avec écurie, réalisé avec des matériaux de rebus de cuisson (tuiles surcuites). L'arrière de ce bâtiment a été refait en brique creuse. A l'ouest du site, un logement d'ouvrier en brique, comporte une élévation à un étage carré et comble à surcroît. Il est couvert d'un toit en tuile mécanique, à longs pans et pignons couverts débordants.
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Murs
- brique
- brique creuse
- crépi
- essentage de tôle
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Toitstuile plate, tuile mécanique
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Étagessous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
- croupe
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Énergies
- énergie thermique
- produite sur place
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Oise
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Oise. Série M ; Mp 2423. Etablissements insalubres et dangereux. Blacourt.1841-1940.
Bibliographie
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THIBAULT, André. L'industrie et le département de l'Oise. Ms dact, 1994.
p. 35
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