Le cimetière s’est développé autour de la chapelle Sainte-Reine, peut-être implantée dès le Moyen-Âge et reconstruite en 1644 d’après Louis Graves. Le dossier de la série O des Archives Départementales de l’Oise permet de renseigner l’histoire du cimetière au XIXe siècle. En 1846, le conseil municipal décide de le maintenir à son emplacement actuel et vote de nouveaux tarifs pour les concessions. Le mur de clôture est reconstruit en 1853 et payé grâce au produit de la vente d’arbres appartenant à la commune.

En raison de son mauvais état, la chapelle est rebâtie en brique en 1866 (date portée sur la façade) sur les plans de l’architecte beauvaisien Weil. Les travaux sont entrepris par Pierre-François Ménard, entrepreneur à Blancfossé, et financés grâce à une souscription des habitants. Le tombeau de l’ancien maître des postes du village, Denis Anty, décédé en 1784, est conservé dans le nouvel édifice.

En 1893, le cimetière est agrandi côté nord afin d’accueillir de nouvelles concessions perpétuelles.

Un cimetière militaire provisoire est installé dans la commune pendant la Première Guerre mondiale. En 1920, les corps de deux soldats sont transférés dans le cimetière communal. Les croix de sépulture (de Martin Vaquer et de François Rosselle) entreposées dans la chapelle Sainte-Reine sont certainement celles de ces deux tombeaux.

La plupart des tombeaux anciens encore en place datent du dernier quart du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Les noms de marbriers gravés sur les tombeaux sont ceux d'Anty, de Gevers et de Rousselle.

Des travaux de terrassement ont eu lieu dans le cimetière en 2022.