Le cimetière, installé contre l’élévation sud de l’église, est resté à son emplacement d’origine. En 1847, le conseil municipal décide de le maintenir à cet endroit. En 1896, de nouveaux tarifs de concessions sont établis afin de baisser leurs coûts.

En 1920 toutefois, l’implantation d’un nouveau cimetière à l’extérieur du village est programmée et la commune acquiert un terrain. L’année suivante, il n’est toujours pas ouvert. Le maire assure au préfet que le projet n’est pas abandonné mais ajourné car des militaires enterrés dans le cimetière vont être déplacés libérant ainsi de la place. Pourtant le cimetière n’a jamais été déplacé.

La croix du cimetière n’est pas antérieure à la fin du XIXe siècle. Elle ne porte aucune inscription.

Dans le cimetière se trouve l’enclos funéraire de la famille Bazin. Les concessions ont été achetées par la veuve de Stéphane Bazin en 1896 (Archives de l’association des croix et calvaires du Beauvaisis). La première personne à y être inhumée est Gabriel Bazin, mort en 1862. Une croix funéraire en pierre a été érigée par le marbrier Théophile Guilbert à Tartigny. Elle est ornée d’un décor en céramique.

Le cimetière conserve également le tombeau de Jules Leclercq, artiste-peintre sur verre à la fabrique de vitraux peints.