Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).
- inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
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Commune
Vendeuil-Caply
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Adresse
4 Grande Rue
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Cadastre
1828
D
43, 47 à 53
;
2017
B
1143
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Dénominationsdemeure
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Parties constituantes non étudiéesétable, écurie, remise agricole, poulailler
D’après les données historiques transmises par le propriétaire actuel, cette demeure de villégiature est construite en 1780 par Philippe Davalette, avocat à la Cour, seigneur de Saint-Sauveur (près d’Esquennoy) et maire de Breteuil. Le logis, en pierre calcaire, est constitué de trois parties : un corps central et deux ailes disposées perpendiculairement de part et d’autre qui s’en détachent de quelques mètres. Ces dernières abritent les écuries et des communs.
Côté ouest entre la rue et le logis est implanté un bâtiment qui a pu servir de logement aux domestiques et de l’autre côté du portail, aligné sur la rue, se trouve un fournil qui d’après la tradition orale aurait abrité un ancien four banal.
Une basse-cour dont les bâtiments sont organisés autour d’une cour carrée close de murs est implantée un peu plus à l’est, côté nord, le long de la Grande Rue. Elle comprend des soues à cochons, une étable avec fenil, une écurie et un poulailler.
Cette description de l’état d’origine de la propriété est confirmée par l’analyse du cadastre dit napoléonien dressé en 1828 qui en offre une représentation dans le premier quart du XIXe siècle.
Quelques aménagements ont lieu dans la seconde moitié du XIXe siècle à l’initiative de la famille Levavasseur qui a hérité du domaine vers 1810 (Seydoux, 2010). C’est certainement cette famille qui construit, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle les deux petites fabriques au fond du parc, à la limite de la propriété. Une remise agricole est également bâtie dans la basse-cour.
En 1920, la famille Le Conte hérite de la propriété et construit deux passages qui relient le bloc central aux deux ailes d’origine du logis. En effet ces derniers n'existaient pas avant comme l'illustre une carte postale éditée vers 1900 (ill.). Un salon se trouve dans l’aile sud tandis que les cuisines dotées d’un imposant foyer sont aménagées dans l’aile nord.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 2e moitié 19e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1780, daté par travaux historiques
La propriété se situe à l’entrée nord de Vendeuil. Elle est délimitée par la Grande Rue qui la borne côté nord et ouest. Deux entrées permettent d’y accéder : la première par le parc, côté nord et la seconde par la cour qui s’étend devant le logis, côté ouest.
Le logis en pierre calcaire consiste en un corps principal de cinq travées et de trois niveaux d’élévation (rez-de-chaussée, étage carré, comble aménagé). La façade côté cour est identique à celle côté parc avec une entrée aménagée dans la troisième travée et de longues baies rectangulaires dans chaque travée et à chaque niveau. Deux passages connectent ce corps principal à deux ailes perpendiculaires, en rez-de-chaussée. Les toitures en ardoise sont constituées de longs pans fermés par des croupes.
L'ancien fournil aligné sur la rue côté ouest est un bâtiment en pierre à un niveau couvert d'un toit à longs pans en ardoise.
L'ancien logis des domestiques implanté dans cette cour comprend également un seul niveau. Il est maçonné en pierre pour les solins, brique et pierre pour les pignons, torchis et pans de bois pour l'élévation. Sa toiture en ardoise est à longs pans avec brisis et pignons découverts.
Au fond du parc à l’arrière du logis sont disposées deux fabriques en pierre et brique de forme carrée. Seul l’un des angles, à pan coupé, est réservé pour l’entrée. Ces édifices sont couvertes d’un toit en pavillon en ardoise.
Les bâtiments de la basse-cour sont distribués autour d’une cour fermée implantée près de l’entrée nord de la propriété. Ils sont maçonnés en torchis et pans de bois. Les étables avec fenil s’étendent le long de la Grande Rue tandis que les écuries sont édifiées en retour. Ces bâtiments sont couverts de toits à longs pans et tuiles pannes picardes (ou flamandes). Dans leur prolongement se trouvent le poulailler et les soues à cochons essentés de clins de bois et coiffés d'une toiture en ardoise. Les remises agricoles sont disposées côté est de la cour tandis qu’un mur ferme le côté sud.
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Murs
- calcaire pierre de taille
- brique
- torchis pan de bois essentage de planches
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Toitsardoise, tuile flamande
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- toit en pavillon
- pignon découvert
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Collection particulière. Droits réservés
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Bibliographie
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SEYDOUX, Philippe. Châteaux et gentilhommières en pays de l'Oise. Tome 1 : Beauvaisis, Vexin, pays de Bray, Plateau picard et pays de Clermont. Paris : La Morande, 2010.
p. 159.
Documents figurés
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Vendeuil-Caply (Oise). Cadastre dit napoléonien, reproduction, 1828 (coll. part.).
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Vendeuil-Caply (Oise). Près Breteuil, carte postale, [limite des XIXe et XXe siècles] (coll. part.).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).
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