En 1863 l'abbé Auguste Cazin a l'idée de construire l'église Saint-Michel sur un terrain acheté par lui. La première pierre est posée en août 1867, selon les plans de l'architecte boulonnais Bouloch. La bénédiction de l'édifice a lieu le 29 septembre 1868, puis la consécration le 17 août 1876. Jeudi Saint 1892, un incendie détruit le mobilier, endommage l'église. L'architecte hesdinois Clovis Normand dirige les travaux de restauration. La bénédiction du nouvel édifice a lieu le 16 octobre 1892. Le clocher est construit en 1955 selon les plans de l'architecte boulonnais Dujardin.
- inventaire topographique, Boulogne-sur-Mer faubourg
-
Caudroit PhilippeCaudroit PhilippeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Boulonnais - Boulogne-sur-Mer-1
-
Commune
Boulogne-sur-Mer
-
Adresse
boulevard de Clocheville
-
Cadastre
1811 E 10 à 13 ;
1979
AO
605
-
Dénominationséglise paroissiale
-
VocablesSaint-Michel
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
-
Dates
- 1867, porte la date
- 1955, daté par travaux historiques
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Bouloch Alphonsearchitecte signature, attribution par travaux historiquesBouloch AlphonseCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Normand Clovisarchitecte attribution par travaux historiquesNormand Clovis
Clovis Normand naît le 28 août 1830 rue du Marché-au-Lin à Hesdin, fils d’un maître menuisier originaire de Boubers-sur-Canche. Après deux années d’études au petit séminaire d’Arras, il débute sa carrière professionnelle dans l’atelier de son père. Doté d’un joli coup de crayon, il découvre l’architecture médiévale en Champagne, en Bourgogne et en Ile-de-France et se forme en autodidacte, sous l’inspiration de Viollet-le-Duc et de l’architecte arrageois Alexandre Grigny. Il débute en 1856 par la reconstruction de la nef de l’église du Fresnoy et l’ajout de deux ailes au château d’Ecquemicourt. Architecte de la ville de Saint-Pierre-lès-Calais entre 1860 et 1862, il se fixe ensuite définitivement à Hesdin.
Sa production architecturale est considérable : il conduit en quarante ans près de 670 chantiers, avec évidemment de nombreuses réalisations localisées dans le Pas-de-Calais (pour l’essentiel dans l’arrondissement de Montreuil). Toutefois, il n’a pas limité son action à ce département. Il a conduit en effet des chantiers dans quelques villes de la Somme ou du Nord, a livré les carmels d’Épernay (Marne) et de Fontainebleau (Seine-et-Marne) ou encore la très célèbre chartreuse de Parkminster dans le Sussex (1876-1882).
À la suite du décès prématuré de son mentor Alexandre Grigny en 1867, Clovis Normand se positionne comme son successeur dans le diocèse d’Arras et s’impose dès 1869 en remportant le premier prix du concours de l’église de Notre-Dame des Ardents à Arras (construite sur le site de l’ancien arsenal et consacrée le 21 mai 1876). La chapelle de l’Hôtel-Dieu de Montreuil (1865-1872), la chartreuse Notre-Dame-des-Prés de Neuville-sous-Montreuil (1871-1875), les églises de Campagne-lès-Hesdin (1866-1872) ou d’Hallines (1879-1883) font incontestablement partie, elles aussi, de ses œuvres majeures.
Sa contribution à la construction de quarante-cinq églises et à la rénovation de soixante-cinq autres (de Saint-Maurice de Lépinoy à Notre-Dame des Sables de Berck) en font un véritable "bâtisseur d’églises".
Il a aussi gratifié le patrimoine architectural du Pas-de-Calais d’une dizaine de châteaux (Airon-Saint-Vaast, Quiestède, Rebreuve-sur-Canche...), d’une cinquantaine d’écoles, de mairies et de quelques maisons particulières aux façades richement décorées (à Hesdin, Berck, Wimereux...).
L’élégance des formes, l’harmonie des volumes aussi bien que le soin apporté aux décors distinguent incontestablement ses réalisations de celles de ses confrères. Avec une prédominance certaine pour le néo-gothique même s’il se tourne parfois vers le néo-roman, Clovis Normand a souvent recours au modèle médiéval dans un souci de rationalité. L’usage qu’il fait de la brique ou de la pierre dépend fréquemment des crédits qui lui ont été alloués pour l’exécution des chantiers.
Clovis Normand demeure toute sa vie à Hesdin. Très investi dans sa commune, il participe à son développement en qualité de conseiller municipal (poste qu’il occupe du 31 août 1870 à sa mort) et même comme lieutenant des sapeurs-pompiers. Adjoint aux travaux de la ville, il assure ainsi la reconstruction du beffroi (inauguré en 1878 et classé depuis le 15 juillet 2005 au patrimoine mondial de l’Unesco) ainsi que de la chapelle de l’hospice Saint-Jean (1880). Il fait également restaurer l’église en 1887 puis l’hôtel de ville et sa bretèche en 1894. Dans ce dernier, il aménage enfin un remarquable théâtre à l’italienne.
Les archives de Clovis Normand sont conservées aux Archives départementales du Pas-de-Calais. Reçu par voie de don en 1971 et 1974, ce fonds (24 J 1-129 : répertoire numérique très détaillé, réalisé en 1980 par Ghislaine Bellart et Marylène Lasserre) rassemble des carnets de croquis et de dessins, des dossiers de travaux et des documents originaux recueillis dans le cadre de recherches historiques. Ils ne sont actuellement pas tous consultables (accès sur autorisation, en fonction de l’état matériel des documents). La documentation figurée que Clovis Normand a rassemblée est une source inestimable pour l’histoire de l’art. Ce fonds révèle aussi ses vastes connaissances en préhistoire, histoire et archéologie, son goût pour les œuvres d’art et les antiquités.
sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Clovis_Normand [consulté le 01/03/2024] et AD du Pas-de-Calais.
- Auteur : entrepreneur attribution par travaux historiques
- Auteur : sculpteur attribution par travaux historiques
-
Auteur :
Billaux j.sculpteur attribution par travaux historiquesBillaux j.
Sculpteur boulonnais du début du XXe siècle.
- Auteur : mosaïste attribution par travaux historiques
- Auteur : peintre attribution par travaux historiques
- Auteur : peintre attribution par travaux historiques
-
Auteur :
Dujardin Emilearchitecte attribution par travaux historiquesDujardin Emile
Architecte lillois, installé à Boulogne en 1927, très actif dans l'entre-deux-guerres. Il peut être considéré comme le représentant d'une architecture bourgeoise d'une grande qualité d'exécution. Il a travaillé avec son fils Raphaël après la Seconde Guerre mondiale.
-
Auteur :
-
Murs
- grès
- calcaire
- moellon
-
Toitsardoise
-
Plansplan allongé
-
Étages3 vaisseaux
-
Couvrements
- fausse voûte d'ogives
-
Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- flèche polygonale
- toit en pavillon
- pignon découvert
- croupe polygonale
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
-
Techniques
- menuiserie
- ferronnerie
- sculpture
- vitrail
-
Représentations
- Vierge
- homme
- femme
- saint
- tête
-
Statut de la propriétépropriété privée
Ce dossier est republié en 2025 suite à la numérisation des photographies ; il n'a pas fait l'objet d'une mise à jour de ses contenus.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
architecte boulonnais.
Alphonse Louis Bouloch : Architecte Honoraire des Bâtiments Civils, au 7 rue Saint-Louis – Boulogne sur mer ; né le (?) , décédé le 7 février 1898. Ancien élève de Albert Debayser (architecte municipal de Boulogne-sur-mer, formé à l’école des Beaux-Arts, responsable de la première restauration de la crypte de Boulogne-sur-mer, des plans des églises Saint-Pierre à Equihen, et Saint-Vincent-de-Paul à Boulogne, notamment)
Il réalisera:
en 1865 les plans de l’église de Wimereux ; en 1867 les plans de l’église Saint-Michel de Boulogne-sur-mer, dans le même style néo-classique que celle de Wimereux, d’où un air de famille entre ces deux églises ; en 1867 les plans de l’église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul au Portel ; en 1867 le dessin de l’allée de 567 m du site de la colonne de la Grande Armée à Wimille ; les plans de l’élargissement de la nef de l’église d’Echighen,
source : https://sauvonsleglisedewimereux.fr/2017/10/10/les-architectes/ [consulté le 30/09/2024]