Dossier d’œuvre architecture IA62001403 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, patrimoine Art Déco d'Arras
  • patrimoine de la Reconstruction
Magasin de commerce
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté urbaine d'Arras
  • Commune Arras
  • Adresse 29 rue Ernestale
  • Cadastre 2008 AC 127
  • Dénominations
    magasin de commerce
  • Parties constituantes non étudiées
    logement

Endommagé par les bombardements au cours de la première guerre mondiale, l'immeuble fait l'objet d'un premier projet de reconstruction (projet de remploi) en 1924, sur les plans de l'architecte Jules Desprez pour Albert Février, propriétaire de l'immeuble. Le projet est poursuivi par Julien Février, gérant du magasin d'étoffe situé en rez-de-chaussée et mandataire d'Albert Février.

En 1926, l'immeuble est exproprié par la ville et démoli en partie, en vue de l'application des plans d'alignement approuvés en 1923. Il est reconstruit par l'entreprise arrageoise de Louis Peulabeuf (signature portée au bas du 1er étage, à gauche de l'angle), spécialisée dans la production de décors et de mobiliers en béton moulé, et de l'entrepreneur Deneuville, sur les plans de l'architecte arrageois Gabriel Laporte (signatures portées au bas du 1er étage, à droite de l'angle). Les éléments sculptés sont dus à Ringot (signature portée au bas du 1er étage, à gauche de l'angle).

L'immeuble est positionné sur l'angle de la rue Ernestale et de la rue de la Croix-Rouge. Son angle, à pan coupé en avant-corps, sur lequel se trouve l'entrée, est surmonté d'une lucarne à fronton cintré. La composition de cet immeuble, fait de pierre et de béton, mélange les genres architecturaux : le gabarit de l'immeuble, les baies cintrées et les éléments de modénature dorés évoquent le style classique. Des bas-reliefs de style Art déco ornent la lucarne de l'angle. L'Art Nouveau est évoqué à travers la guirlande de fleurs du rez-de-chaussée et celle couronnant la baie de la lucarne de l'angle. Deux macarons situés sur la façade latérale de la rue de la Croix-Rouge se composent de mosaïque bleue et sont encadrés de guirlandes. Ils indiquent la date de construction (1874) et celle de la reconstruction de l'immeuble (1926). L'allège dorée de l'angle et l'encorbellement du rez-de-chaussée sont ornés des initiales du propriétaire de l'immeuble (J.F. en référence à Julien Février) lors de sa reconstruction.

  • Murs
    • béton
    • pierre
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • A.D. Pas-de-Calais. Série R ; 10R9, sous-série 5031.

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général