Dossier d’œuvre architecture IA62005188 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc (Rédacteur)
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • opération ponctuelle, Bassin minier
Port dit rivage de la Compagnie des mines de Nœux, puis de la Compagnie des mines de Vicoigne, Nœux et Drocourt, puis du Groupe de Béthune (détruit)
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane - Beuvry
  • Hydrographies Canal de Beuvry
  • Commune Beuvry
  • Adresse Rue Jules-Weppe
  • Dénominations
    port
  • Précision dénomination
    port fluvial, rivage
  • Appellations
    Rivage de la Compagnie des mines de Nœux , Rivage de la Compagnie des mines de Vicoigne, Nœux et Drocourt , Rivage de Breuvry
  • Destinations

"Jusqu'à l'ouverture du chemin de fer des houillères qui eut lieu en octobre 1861, la Compagnie de Nœux ne pouvait écouler ses produits que dans la localité, par voitures ; une faible partie était conduite par tombereaux à Béthune pour être embarquée sur le canal. Elle s'occupa bientôt de relier ses fosses à la nouvelle ligne des houillères et au canal. Un décret du 26 mai 1860 autorisa l'établissement d'un premier embranchement de 3 600 mètres aboutissant à la gare de Nœux. Il fut construit par la Compagnie du Nord, moyennant le remboursement des dépenses en dix annuités de 26.496 francs 76 chaque. Il fonctionna à l'ouverture de la ligne des houillères en octobre 1861. Il permit d'envoyer, par wagons, directement à la station de Béthune, une partie des charbons qui était ensuite repris par tombereaux pour être embarqués. Un décret du 17 avril 1861 avait aussi autorisé la Compagnie de Nœux à construire un canal entre Nœux et le canal d'Aire à La Bassée. Mais il ne fut donné suite qu'en partie à ce projet reconnu d'une exécution difficile. Le canal fut arrêté à Beuvry, à trois kilomètres du point de départ où l'on établit un rivage et le chemin de fer de la Compagnie fut continué, sur 4 800 mètres, jusqu'à ce rivage, conformément à une autorisation donnée par un décret du 18 juin 1862." (VUILLEMIN, Émile. Le bassin houiller du Pas-de-Calais. Lille : imp. Danel, tome I, 1880).

À l'instar des installations de la compagnie, le rivage de Beuvry est fortement endommagé lors de la Première Guerre mondiale. Reconstruit, il est doté, en 1936, de trémies à charbon en béton armé s'étendant sur près de 800 mètres le long du canal de Beuvry. Leur capacité de chargement s'établissait alors entre 2 500 et 3 000 tonnes de charbon par jour. Abandonnées vers 1970 et seuls vestiges lors des prises de vue, elles ont depuis disparu.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1862, daté par source
    • 1936, daté par source

Lors de l'étude ne subsistait qu'une infime partie du rivage. Les vestiges ne comportaient plus que deux trémies en béton armé, constituées chacune de 14 modules identiques, et reliées entre elles par un quai de même hauteur, également en béton armé. Sur cet ensemble venaient jadis se positionner les wagons qui, à la verticale des trémies, se vidaient de leur chargement. Un probable convoyeur à bande amenait alors le charbon jusqu'au dispositif de chargement des péniches.

En 2023 il ne reste rien de ces vestiges.

  • Murs
    • béton béton armé
  • État de conservation
    détruit après inventaire
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public (incertitude)

Dossier actualisé en 2023.

Bibliographie

  • VUILLEMIN, Émile. Le bassin houiller du Pas-de-Calais. Lille : imp. Danel, tome I, 1880.

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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