Dossier d’œuvre architecture IA62005254 | Réalisé par
Hoin Karl-Michael (Rédacteur)
Hoin Karl-Michael

Responsable-adjoint (2018-2023) puis responsable (depuis 2024) de l'Inventaire Général Hauts-de-France.

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  • opération ponctuelle
  • patrimoine funéraire
Chapelle Notre-Dame de La Salette
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois - Berck
  • Commune Wailly-Beaucamp
  • Lieu-dit
  • Adresse chemin des Rives
  • Cadastre 2013 A 26
  • Dénominations
    chapelle funéraire, chapelle
  • Vocables
    Notre-Dame de La Salette
  • Parties constituantes non étudiées
    crypte

Ménageant un effet de surprise au promeneur depuis le chemin des Rives, la chapelle Notre-Dame de La Salette est un édifice d'inspiration byzantine construit entre 1869 et 1872 à Wailly (Wailly, devenu Wailly-Beaucamp en 1901 (Pas-de-Calais)), à quelques kilomètres au sud de Montreuil-sur-Mer. Sa situation à l'orée du bois du Quesnoy a été choisie pour placer à la fois le village de Wailly et son écart du Moufflet sous la protection de la Vierge.

Un commanditaire et un architecte

C'est madame Charles-Adolphe de Cossette née Amélie van Cappel de Prémont (Villers-Guislain (Nord), 1813 - Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), 1901), châtelaine du Moufflet, qui passe commande de cette chapelle à Clovis Normand (1830-1909), architecte hesdinois estimé d'un nombre important d'églises dans le département du Pas-de-Calais et bien introduit dans les familles de la noblesse. La chapelle de Wailly est un unicum de style néo-byzantin dans son corpus qui puise essentiellement dans le répertoire néo-gothique.

L'épreuve des deuils et l'espérance

En 1844, madame de Cossette avait épousé, la trentaine passée, un ancien chef d'escadron de cavalerie de vingt-quatre ans son aîné, Charles-Adolphe de Cossette (Wailly, 1789 - Wailly, 1848), issu d'une famille de lieutenants du roi au gouvernement de Montreuil-sur-Mer. Devenue veuve après moins de quatre ans de mariage, la vicomtesse de Cossette avait été ensuite durement éprouvée par la mort prématurée de leurs deux enfants, Adrienne en 1850, alors âgée de cinq ans, puis Alix en 1851, alors âgée de quatre ans.

Elle avait trouvé une consolation dans la religion : "Pourtant, je te bénis, aimable Providence. En brisant ici-bas tous mes espoirs, tu me dis qu'au Ciel mon époux et mes chers enfants me tendent les bras" (dernières lignes du journal de madame de Cossette). Lors d'un pèlerinage à La Salette, en Isère, où deux enfants bergers ont dit avoir rencontré la Vierge Marie le 19 septembre 1846 - apparition reconnue par l'évêque de Grenoble en 1851 -, elle avait placé ses petites filles sous la protection de la Vierge et projeté d'encourager la pratique déjà populaire de la Neuvaine à Wailly-Beaucamp en faisant édifier une nouvelle chapelle quasiment en lieu et place de celle d'alors, devenue de toute façon trop petite pour accueillir tous les fidèles. Ferdinand Barbe, curé de Wailly, écrit en effet à son évêque en 1868 : "Les processions ici sont brillantes, très suivies et d'une tenue excellente. La dernière, surtout, celle de Notre-Dame de La Salette, a été bien belle." Cette chapelle primitive sera achetée par le curé de La Caloterie, Léon Hocque (1839-1914), qui la fera démonter et remonter entre La Madelaine-sous-Montreuil et La Caloterie quand aura été livrée la nouvelle.

Une chapelle de dévotion et une chapelle funéraire

Par son projet, madame de Cossette désire encourager la ferveur mariale des habitants de Wailly et des environs. Lors de la Neuvaine à Notre-Dame de La Salette que madame de Cossette institue dans la chapelle nouvellement bâtie, un baraquement en bois adossé à la chapelle sert à l'instruction du soir. De nos jours encore, la semaine du 19 septembre (fête de Notre-Dame de La Salette) est l'occasion d'un temps de recueillement à l'intérieur de cette chapelle, désormais fermée au public le reste de l'année.

Il s'agit aussi pour elle d'honorer la mémoire familiale. En effet, cette chapelle de dévotion est également pensée comme chapelle funéraire pour la famille châtelaine du Moufflet, madame de Cossette ayant commandé une crypte transférer les restes des siens reposant alors au cimetière du village. Elle y reposera elle-même ensuite ainsi que ses successeurs au château du Moufflet. À l'origine posées de chaque côté de l'entrée, les anciennes pierres tombales forment aujourd'hui comme un dallage à l'entrée du porche que le visiteur foule forcément et achève d'user. Leurs inscriptions ont été copiées et reportées sur une table de marbre blanc placée dans la chapelle, sous la fenêtre de gauche, contre le mur (voir Annexe 1).

Tout en affirmant sa “dignitas” et son “auctoritas” à l'endroit des habitants de Wailly, elle a pensé la chapelle comme un bien symbolique, à valeur testimoniale, à transmettre aux générations futures, rappelant à ces dernières la nécessité de leur concours dans l'édification religieuse des masses. Le patronage nobiliaire de madame de Cossette s'exprimera plus tard encore dans sa contribution, essentielle, à la reconstruction de la nef de l'église du village, chantier également confié à Clovis Normand dans les années 1880. 

Madame de Cossette suit l'inclinaison de son siècle et des femmes de la noblesse à une religion plus "émotive" qui s'exprime à l'occasion des miracles de La Salette (1846) et de Lourdes (1856) et que ne manque d'ailleurs sûrement pas d'entretenir avec grand soin le curé de Wailly, Ferdinand Barbe, dans ses échanges avec la vicomtesse.

"La dévotion à Notre-Dame de La Salette sera peut-être l'instrument de la miséricorde divine dans la paroisse de Wailly. Elle devient de plus en plus populaire. Il ne se passe guère de jour sans que notre petite chapelle de La Salette ne reçoive des visites, surtout l'après-midi des dimanches. La préparation à la fête de l'anniversaire de l'apparition de la Sainte Vierge, qui a consisté en la sainte messe dite en la petite chapelle et une petite lecture avec quelques réflexions, depuis le lundi 14 de ce mois jusqu'au samedi 19 [septembre 1868] inclusivement, a été fort suivi : 34 personnes le lundi ; augmentation progressive chaque jour jusqu'au vendredi où il y eut 61 personnes ; et le samedi, malgré la pluie, plus de 40 personnes sous des parapluies, au-dehors, vu la petitesse de la chapelle. Chaque jour il y a eu des communions, plus de 40 en tout. Le dimanche 20, encore 9 communions ; après vêpres, procession solennelle à la petite chapelle avec un excellent sermon de M. Dié. Il n'y avait peut-être pas toute la régularité, tout l'ordre matériel des processions des villes. Mais je n'ai guère vu plus de bonne tenue, de recueillement, d'esprit de foi que dans cette foule qui comptait plus de 2 000 personnes. Je ne sais quel sentiment chrétien dominait toute l'assistance. Oh oui, je l'espère Monseigneur, digitus Dei est hic." (Rapport de Ferdinand Barbe, curé de Wailly, à l'évêque d'Arras, 1868.)

"Depuis un an je songe à une association sous le nom de La Salette qui s'adresserait à tout le monde de Wailly et du voisinage. Si par hasard cela arrivait, n'importe l'âge ou le sexe, et dont les conditions d'admission seraient l'observance exacte des recommandations de la Sainte Vierge, avec extrêmement peu de pratiques ou de prières imposées, de sorte que ce serait simplement un lien de plus au décalogue. La pensée dominante, l'esprit propre de cette association serait le retour aux grands devoirs envers Dieu, le réveil de la vie de la foi. J'expose une simple pensée et j'attendrai de Monseigneur la lumière qui me guide dans cette œuvre s'il y a lieu. C'est peut-être encore un peu tôt ; nous comptons ici quelques moqueurs, beaux esprits que nous ne sommes peut-être pas encore assez forts pour dominer et je tiens à n'entreprendre qu'avec certaine chance de succès car un échec est toujours un mal quelquefois difficile à réparer à cause du découragement et de la déconsidération qui en sont les suites faciles." (Rapport de Ferdinand Barbe, curé de Wailly, à l'évêque d'Arras, 1868)

L'entrepreneur et les ateliers identifiés

La construction de l'édifice a été confiée à Adolphe Cordier, entrepreneur de Capelle-lès-Hesdin, qui a également travaillé sur les chantiers des églises voisines Saint-Martin à Campagne-lès-Hesdin et Saint-Nicolas à Maintenay.

Les éléments sculptés (fronton cintré à décor de feuillages de l'entrée, armoiries Cossette-van Cappelle de Prémont sous la tribune...) sont l’œuvre des frères Émile (1842-1922) et Jules Sturne (1848-1907), le premier étant fréquemment associé aux chantiers de Clovis Normand. La maison Lorin, de Chartres, a livré les vitraux, remplacés depuis. C'est le marbrier Boucher, d'Arras, qui a réalisé la mosaïque du sol du naos représentant les litanies de la Vierge sous la forme de quinze emblèmes dessinant un cercle répondant à la coupole. Hélas, cette mosaïque est aujourd'hui très endommagée, les Allemands ayant fait de la chapelle un dépôt de munitions au cours de la Seconde Guerre mondiale.

La chapelle Notre-Dame de La Salette est bénie en juin 1872 par l'évêque d'Arras, de Boulogne et de Saint-Omer, Jean-Baptiste Joseph Lequette (1866-1882). Le prélat rencontre à cette occasion dit-on un nombre considérable de fidèles.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
    • Principale
  • Dates
    • 1869, daté par source
    • 1872, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Normand Clovis
      Normand Clovis

      Clovis Normand naît le 28 août 1830 rue du Marché-au-Lin à Hesdin, fils d’un maître menuisier originaire de Boubers-sur-Canche. Après deux années d’études au petit séminaire d’Arras, il débute sa carrière professionnelle dans l’atelier de son père. Doté d’un joli coup de crayon, il découvre l’architecture médiévale en Champagne, en Bourgogne et en Ile-de-France et se forme en autodidacte, sous l’inspiration de Viollet-le-Duc et de l’architecte arrageois Alexandre Grigny. Il débute en 1856 par la reconstruction de la nef de l’église du Fresnoy et l’ajout de deux ailes au château d’Ecquemicourt. Architecte de la ville de Saint-Pierre-lès-Calais entre 1860 et 1862, il se fixe ensuite définitivement à Hesdin.

      Sa production architecturale est considérable : il conduit en quarante ans près de 670 chantiers, avec évidemment de nombreuses réalisations localisées dans le Pas-de-Calais (pour l’essentiel dans l’arrondissement de Montreuil). Toutefois, il n’a pas limité son action à ce département. Il a conduit en effet des chantiers dans quelques villes de la Somme ou du Nord, a livré les carmels d’Épernay (Marne) et de Fontainebleau (Seine-et-Marne) ou encore la très célèbre chartreuse de Parkminster dans le Sussex (1876-1882).

      À la suite du décès prématuré de son mentor Alexandre Grigny en 1867, Clovis Normand se positionne comme son successeur dans le diocèse d’Arras et s’impose dès 1869 en remportant le premier prix du concours de l’église de Notre-Dame des Ardents à Arras (construite sur le site de l’ancien arsenal et consacrée le 21 mai 1876). La chapelle de l’Hôtel-Dieu de Montreuil (1865-1872), la chartreuse Notre-Dame-des-Prés de Neuville-sous-Montreuil (1871-1875), les églises de Campagne-lès-Hesdin (1866-1872) ou d’Hallines (1879-1883) font incontestablement partie, elles aussi, de ses œuvres majeures.

      Sa contribution à la construction de quarante-cinq églises et à la rénovation de soixante-cinq autres (de Saint-Maurice de Lépinoy à Notre-Dame des Sables de Berck) en font un véritable "bâtisseur d’églises".

      Il a aussi gratifié le patrimoine architectural du Pas-de-Calais d’une dizaine de châteaux (Airon-Saint-Vaast, Quiestède, Rebreuve-sur-Canche...), d’une cinquantaine d’écoles, de mairies et de quelques maisons particulières aux façades richement décorées (à Hesdin, Berck, Wimereux...).

      L’élégance des formes, l’harmonie des volumes aussi bien que le soin apporté aux décors distinguent incontestablement ses réalisations de celles de ses confrères. Avec une prédominance certaine pour le néo-gothique même s’il se tourne parfois vers le néo-roman, Clovis Normand a souvent recours au modèle médiéval dans un souci de rationalité. L’usage qu’il fait de la brique ou de la pierre dépend fréquemment des crédits qui lui ont été alloués pour l’exécution des chantiers.

      Clovis Normand demeure toute sa vie à Hesdin. Très investi dans sa commune, il participe à son développement en qualité de conseiller municipal (poste qu’il occupe du 31 août 1870 à sa mort) et même comme lieutenant des sapeurs-pompiers. Adjoint aux travaux de la ville, il assure ainsi la reconstruction du beffroi (inauguré en 1878 et classé depuis le 15 juillet 2005 au patrimoine mondial de l’Unesco) ainsi que de la chapelle de l’hospice Saint-Jean (1880). Il fait également restaurer l’église en 1887 puis l’hôtel de ville et sa bretèche en 1894. Dans ce dernier, il aménage enfin un remarquable théâtre à l’italienne.

      Les archives de Clovis Normand sont conservées aux Archives départementales du Pas-de-Calais. Reçu par voie de don en 1971 et 1974, ce fonds (24 J 1-129 : répertoire numérique très détaillé, réalisé en 1980 par Ghislaine Bellart et Marylène Lasserre) rassemble des carnets de croquis et de dessins, des dossiers de travaux et des documents originaux recueillis dans le cadre de recherches historiques. Ils ne sont actuellement pas tous consultables (accès sur autorisation, en fonction de l’état matériel des documents). La documentation figurée que Clovis Normand a rassemblée est une source inestimable pour l’histoire de l’art. Ce fonds révèle aussi ses vastes connaissances en préhistoire, histoire et archéologie, son goût pour les œuvres d’art et les antiquités.

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      agence d'architecture attribution par source
    • Auteur :
      Sturne Émile
      Sturne Émile

      Sculpteur, tout comme son frère Jules (1848-1907). Il est identifié sur de nombreux chantiers de l'architecte Clovis Normand (1830-1909).

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      sculpteur attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      de Cossette Amélie
      de Cossette Amélie

      Commanditaire de la chapelle Notre-Dame de La Salette à Wailly (aujourd'hui Wailly-Beaucamp, Pas-de-Calais).

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      auteur commanditaire attribution par source
    • Auteur :
      Cordier Adolphe
      Cordier Adolphe

      Né à Hesdin. Habitant de Capelle-lès-Hesdin (Pas-de-Calais) où il est établi comme menuisier selon le recensement de 1866 puis comme entrepreneur selon celui de 1872. Il entreprend entre 1869 et 1872 les travaux de la chapelle Notre-Dame de La Salette à Wailly (aujourd'hui Wailly-Beaucamp, Pas-de-Calais) sous la conduite de l'architecte hesdinois Clovis Normand. Il est identifié auparavant sur les chantiers des églises Saint-Martin de Campagne-lès-Hesdin et Saint-Nicolas de Maintenay (Pas-de-Calais).

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      entrepreneur attribution par source
    • Auteur :
      Boucher Émile
      Boucher Émile

      Marbrier-sculpteur à Arras. Successeur de M. Mourue.

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      mosaïste attribution par travaux historiques
    • Auteur : sculpteur attribution par travaux historiques

La chapelle Notre-Dame de La Salette à Wailly-Beaucamp est un édifice d'inspiration byzantine d'environ douze mètres de longueur, de plan carré en forme de croix inscrite. Sa grande sobriété extérieure concourt à un effet de surprise à la découverte de son décor intérieur. Elle se décompose en trois parties : le narthex incluant le porche abritant de chaque côté un banc en pierre ; le naos sous le dôme inscrit dans un carré (d'environ 6,8 mètres de côté) et soutenu à l'intérieur de l'édifice par quatre grandes colonnes en granite vert ; le bêma, partie réservée aux clercs dans lequel se place l'autel.

Construite en brique, la chapelle est surmontée d'un dôme à douze pans, couvert d'ardoise écaille, lui-même coiffé d'un lanternon avec sa croix. La hauteur sous le dôme est de onze mètres, de quinze en comptant la croix. Chaque côté est rehaussé d'un fronton triangulaire orné d'une corniche à modillons en pierre de Creil, sous lequel est percé un oculus pour assurer l'éclairage naturel de la chapelle. Les deux côtés réunissant porche et bêma sont chacun éclairés par une triple baie cintrée divisée par deux colonnettes inscrites chacune sous un arc de décharge en plein cintre outrepassé. À celle-ci, s'ajoute, au niveau de l'emplacement de l'autel, une simple baie cintrée. La triple baie se retrouve aussi en façade, au niveau du porche. La façade principale est encadrée de tourelles coiffées chacune d'un dôme couvert d'ardoise écaille. Celle de gauche est à usage de clocher (reconnaissable aux abat-sons de ses ouvertures) et de confessionnal. Celle de droite abrite un escalier qui permet d'accéder à la tribune.

Sous le porche, le tympan de la porte est décoré d'enroulements de feuillage encadrant la dédicace "N-D-DE-LA-SALETTE". La porte est forgée de croix nimbées qui sont un rappel de celles qui somment chacun des frontons de l'édifice. Deux colonnes brisées, désormais déposées, étaient fixées de chaque côté du péristyle. La brisure évoque la mort prématurée, en l'occurrence celle des deux petites filles de madame de Cossette. Deux pierres rectangulaires posées de part et d'autre de l'entrée à la jonction des tourelles comportent les inscriptions suivantes :

(à gauche) : En te perdant, hélas, / Au matin de la vie / Chère Alix, le trépas / Est le sort que j'envie / Réponds donc à mes vœux / Conduis-moi dans les cieux.

(à droite) : Adrienne, entends-tu sous ta tombe fleurie / Cette voix qui t'appelle en gémissant tout bas ? / Regarde au Ciel mère chérie, / Le Bon Dieu m'a faite ange, je te tends les bras.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Typologies
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée, Propriété successive des familles de Cossette, van Cappel de Prémont, de Chabot-Tramecourt.
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    chapelle funéraire
  • Référence MH

Architecture religieuse néo-byzantine peu fréquente dans la région Hauts-de-France. Projet unique dans le corpus de Clovis Normand.

L'accès à l'intérieur de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette par l'Inventaire général a eu lieu le 09/07/2022 en présence d'un représentant de la famille propriétaire.

Documents d'archives

  • Archives diocésaines (Arras). 4Z156/8. Notice historique sur Wailly-Beaucamp par un auteur inconnu (19 p.) comprenant une note manuscrite de madame Fernand van Cappel de Prémont née Éliane de Toledo-Piza (1898-?) au sujet de la chapelle Notre-Dame de La Salette, sans date.

    Archives diocésaines (Arras) : 4Z156/8
  • AD Pas-de-Calais. Série J ; 1J494. Rapport du desservant de Wailly-sous-Montreuil, Ferdinand Barbe, à Monseigneur Lequette, évêque d'Arras, le 28 septembre 1868. [Document de recherche dactylographié donné par M. Hilaire (Yves-Marie Hilaire (1927-2014) ?) le 8 décembre 1962.]

    AD Pas-de-Calais : 1J494

Bibliographie

  • INVENTAIRE GÉNÉRAL…, DUHAU Isabelle, GROUD Guénola (dir.). Cimetières et patrimoine funéraire : Étude, protection, valori­sation. Paris : Ministère de la Culture, direction générale des Patri­moines, 2020, 365 p. (Documents & Méthodes, n°12).

  • ROBITAILLE (Abbé). Annuaire du diocèse d'Arras pour l'année 1873. Arras : Schoutheere (impr.), 1873, 360 p.

  • Clovis Normand (1830-1909). Itinéraire d'un architecte en Montreuillois. Montreuil-sur-Mer : 2016. [Catalogue de l'exposition organisée par le service d'Animation du Patrimoine de la Communauté de Communes du Montreuillois en collaboration avec le service Musée-Citadelle de la Ville de Montreuil-sur-Mer et le Syndicat Mixte du Montreuillois du 11 avril au 11 juillet 2016.]

    pp. 150-154.
  • PAS-DE-CALAIS. COMMISSION DÉPARTEMENTALE DES MONUMENTS HISTORIQUES. Épigraphie du département du Pas-de-Calais : canton de Campagne-les-Hesdin. Arras : Ségaud, 1902. Tome IV. Fascicule 1.

     Parution en tomes, fascicules et addendum. [Lieux divers] : [Éd. divers], 1883-1937.

    pp. 270-274.
  • HIGGS, David. Nobles, titrés, aristocrates en France après la Révolution. 1800-1870. Paris (Liana Levi) : 1990 (1987), 437 p.

Documents figurés

  • Étude du dôme de la chapelle Notre-Dame de la Salette à Wailly-Beaucamp, 1869. Croquis de Clovis Normand (1830-1909).

    AD Pas-de-Calais : 24J

Annexes

  • Relevé épigraphique de la table de marbre blanc placée dans la chapelle, sous la fenêtre de gauche, contre le mur de la chapelle Notre-Dame de La Salette à Wailly-Beaucamp.
  • Relevé épigraphique d'une plaque placée en face de la table de marbre blanc dans la chapelle Notre-Dame de La Salette à Wailly-Beaucamp.
  • Communication par l'érudit local Roger Rodière (1870-1944) du texte de la plaque de plomb contenue dans la première pierre de la chapelle Notre-Dame de La Salette à Wailly-Beaucamp
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Hoin Karl-Michael
Hoin Karl-Michael

Responsable-adjoint (2018-2023) puis responsable (depuis 2024) de l'Inventaire Général Hauts-de-France.

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