L'ancien presbytère de Fréchencourt était situé dans le bas du village, derrière l'église paroissiale. C'était un bâtiment entièrement en torchis (y compris ses murs pignons), couvert en chaume, et pourvu de dépendances employant les mêmes matériaux. La commune l'acheta en 1810, mais il était en mauvais état. En 1830-1831, ce presbytère fut profondément restauré sous l'égide de l'ingénieur architecte Sordi, alors également employé sur le chantier de l'école. On refit les murs pignons du logis en brique, on remplaça le chaume par de l'ardoise (pour le logis) et des tuiles (pour les dépendances), et la charpente fut refaite en chêne. Ces interventions reflètent la politique d'amélioration de l'habitat, et notamment l'élimination des matériaux inflammables (chaume, torchis) au profit de la tuile, de l'ardoise ou de la brique, comme le préconisaient les directives préfectorales au 19e siècle. Mais ce presbytère remis aux normes ne resta qu'une trentaine d'années en usage, en raison de la reconstruction de l'église sur un autre emplacement (1860). Un nouveau presbytère fut alors élevé à proximité de ce nouveau lieu de culte, sur les plans de Victor et Paul Delefortrie (architectes de l'église néo-gothique). Le coût du presbytère fut de 8 300 francs. La réception des travaux eut lieu le 30 avril 1864. L'entrée s'effectuait par une porte cochère placée contre l'église, dont ne restent aujourd'hui que les montants. Le presbytère, et surtout ses dépendances, fut endommagé lors de la Première Guerre mondiale.