D'après le registre communal, cette concession fut acquise en janvier 1834, par Jean-Baptiste Alexis Joseph Péru-Lorel, domicilié à Amiens, rue Haute-des-Tanneurs et agrandie en décembre 1840, par l'acquéreur, ayant déménagé rue Saint-Martin. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'un caveau a été construit en 1882 par l'entrepreneur Gustave Patte. La sépulture Péru-Lorel est décrite par S. Comte (1847), qui signale "une grande croix en fer" ainsi qu'un "cippe de forme gothique", aujourd'hui disparu, qu'il attribue au marbrier Jean-Baptiste Deventer et au sculpteur Duthoit (cf. annexe).
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
132 plaine G Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationsenclos funéraire
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Appellationsfamilles Péru-Lorel-Lafontaine
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Parties constituantes non étudiéesclôture
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle, 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1882, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Deventer Jean-Baptiste Josephmarbrier attribution par sourceDeventer Jean-Baptiste Joseph
Négociant en marbres et marbrier à Amiens.
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Auteur :
Duthoit Louis Josephsculpteur attribution par sourceDuthoit Louis Joseph
Sculpteur. Né à Lille en 1766 et établi à Amiens en 1796, rue des Orfèvres. Il épouse Félicité Potel en 1803.
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Auteur :
Patte-Mangot Gustaveentrepreneur attribution par sourcePatte-Mangot Gustave
Entrepreneur de maçonnerie établi à Amiens, 9-11 rue des Augustins (recensements de 1906 et 1911).
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Auteur :
Cette concession, adossée au premier mur d'enceinte, est délimitée, par une grille en fonte, fixée sur un mur-bahut en briques, surmonté d'un couronnement en pierre. On y accède par une porte centrale. Elle comprend, trois monuments. Sur la gauche, une stèle à croix (initialement debout), en marbre, est quasiment illisible. Au centre, une croix en fonte se dresse sur un socle en calcaire. Sur la droite, se trouve une stèle contemporaine, en granite gris. Une jardinière contemporaine, contenant des fleurs synthétiques, est déposée au pied de la croix monumentale en fonte, sur le socle.
Inscriptions :
Dates des décès (stèle à croix) : [non lu]. Dates des décès (socle de la croix en fonte, face gauche) : 1843 / (face principale) 1839 / (face droite) [...]. Dates des décès (stèle contemporaine) : 1866 ; 1910 ; 1938 ; 1898 ; 1885 ; 1900 ; 1910 ; 1939 ; 1966 ; 1954 ; 1926 ; 1973 ; 1989.
Épitaphe (socle de la croix en fonte, face principale) : [...] / de M. Philippe LOREL / propriétaire, ancien [...] / décédé le 19 9bre 1839 / à l'âge de 68 ans. Épitaphe (socle de la croix en fonte, face droite) : Dans l'espérance de la résurrection / à la mémoire de / Marie Alexis Philippe PERU / né le 29 avril 1814, décédé le 18 [...]bre [...] / inhumé au cimetière de Saint-Pierre / [...]. Épitaphe (stèle à croix) : Pro Patria [...] / Verdun [...] / Somme [...].
Inscription concernant le destinataire (stèle contemporaine) : Famille Péru-Lorel-Lafontaine.
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Murs
- fonte
- marbre
- calcaire
- granite
- brique
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Typologiescomposition hétérogène à tombeau principal ; croix funéraire (fonte) ; modèle cadre ; stèle funéraire
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Techniques
- fonderie
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Précision représentations
La porte de la grille est surmontée d'une croix en fonte est ornée d'urnes voilées, dont celle de gauche est manquante. La croix de la stèle de gauche est encadrée de volutes et soulignée d'une frise géométrique. Une jardinière contemporaine, contenant des fleurs synthétiques, est déposée au pied de la croix monumentale en fonte, sur le socle.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession, dont la clôture bien conservée est ici formée d'un mur bahut surmonté d'une grille, contient trois monuments aujourd'hui alignés contre le mur. Le plus ancien est la croix funéraire en fer, décrite par S. Comte (1847) et probablement élevée vers 1839. L'autre monument de style néogothique, que S. Comte (1847) attribue au marbrier Deventer et au sculpteur Duthoit, a disparu.
La stèle aujourd'hui déposée sur la gauche (fig. 3), a sans doute été réalisée après la première guerre mondiale. Les inscriptions indiquent qu'il s'agit d'un tombeau individuel élevé à la mémoire d'un soldat mort pour la France lors de la Grande Guerre. Le monument en granite, à droite de la concession (hors étude) n'a pas été étudié.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
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- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
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BM Amiens. Série M ; 2 M 18/8. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1900-1904).
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BM Amiens. Série M ; 2 M 18/9. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1905-1906).
Bibliographie
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C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.
p. 176 -
GILLMANN, Raymonde. La grande Madeleine d'Amiens. Amiens : éditions Martelle, [1988].
p. 43
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.