Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mars 1833 et agrandie en avril 1833, par Geneviève Décavé veuve Dubrulle, domiciliée à Amiens, 12 rue du Bloc. Elle fut agrandie une seconde fois en mars 1847, par Hyacinthe Augustin Dijon, négociant, domicilié à Amiens, 11 rue Saint-Martin.
La sépulture Dubrulle est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'une "colonne surmontée d'une croix en fer" (cf. annexe).
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée dans sa partie antérieure par une grille à barreaux croisés en fonte et de chaque côté par des poteaux en calcaire initialement reliés par des barres en fonte et une pierre de seuil en calcaire. Elle contient trois monuments, dont au centre une colonne funéraire monumentale en calcaire, recouverte par la végétation et difficile à lire. Celle-ci est encadrée, à gauche par une tombale cintrée en calcaire et à droite par une tombale rectangulaire en pierre de Tournai, toutes deux également recouvertes par la végétation.
Inscriptions :
Dates des décès (colonne funéraire) : [...] ; 18[...]4 ; 1870.
Date du décès (dalle funéraire cintrée) : 1850.
Cette concession, acquise et agrandie en 1833, puis en 1847, est délimitée dans sa partie antérieure par une grille à barreaux croisés en fonte et de chaque côté par des poteaux en calcaire. Elle contient trois monuments. La colonne funéraire monumentale en calcaire qui s'élève au centre, décrite par S. Comte (1847), a sans doute été élevée entre 1833 (date d'acquisition et d'agrandissement de la concession et de la première inhumation) et 1845. La dalle funéraire cintrée en calcaire (à gauche) a probablement été réalisée vers 1850 (date de l'une des inhumations) et la dalle funéraire rectangulaire en pierre de Tournai (à droite), vers 1870 (date de la dernière inhumation).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.