Dossier d’œuvre architecture IA80007520 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ancienne ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
  • Commune Noyelles-sur-Mer
  • Lieu-dit Sailly-Bray
  • Adresse 17 rue du Marais
  • Cadastre 1971 B1 71-73
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, étable à chevaux, étable, porcherie, jardin, grange

D'après l'actuelle propriétaire, cette longère aurait appartenu au détenteur de la Hutte des 400 coups à Sailly-Bray, le vicomte Henri Brossin de Méré, au début du 20e siècle. Cette ancienne fermette a été entièrement refaite dans les années 1980 et aurait perdu, au cours des travaux de restauration, son ossature en bois hourdis au torchis. Toujours d'après l'occupante, la grange située en retour d'équerre au sud a brûlé. Celle-ci paraît avoir été reconstruite au début du 20e siècle. Elle fut ensuite convertie en faisanderie. Le comte y logeait son personnel.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Les bâtiments de cette ancienne ferme sont distribués sur les deux côtés d´une cour. Le logis, en retrait de la voie de circulation, long de huit travées, est situé au centre de la parcelle, bénéficiant de la présence d'une cour sur le devant de la propriété. L'enduit qui le recouvre ne permet pas d'en déterminer l'actuelle maçonnerie. Le solin apparent est en briques. La partie orientale est pourvue d'un fronton pignon percé d'un oculus donnant le jour au comble à surcroît. La charpente en chêne y est laissée apparente ; les poutres sont assemblées à tenons/mortaises chevillés. Le toit à longs pans est en ardoises. La partie postérieure (ouest) est pourvue d'un élément rectangulaire en saillie composé de chaînes et bandeaux en brique avec remplissage de silex et aération en forme de meurtrières. L'ancienne salle commune a conservé sa cheminée picarde avec poutre apparente, entièrement composée de brique et d'un remplissage de silex au sommet. En retour d'équerre, au sud du logis, s'étend l'ancienne grange en brique sur trois travées de long. Elle est ajourée de deux fenêtres cintrées et d'une porte cintrée. Son toit à longs pans est en ardoise. L'intérieur possède encore sa charpente en chêne avec poutres assemblées à tenons et mortaises chevillées. Les deux annexes (remise et porcheries), construites en briques, occupent le devant de la propriété.

  • Murs
    • torchis
    • brique
    • silex
    • enduit
    • pan de bois
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise, tôle ondulée
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
  • Statut de la propriété
    propriété privée

La distribution irrégulière des ouvertures prouve l'utilisation originelle de l'ossature en bois. Il semble que celles-ci soient groupées en deux ensembles : y avait-il deux habitations sous un même toit ou un seul logement avec une partie réservée aux animaux, comme souvent ? Cette dernière hypothèse semble la plus réaliste puisque l'élément en saillie sur la partie postérieure semble avoir été un abri pour les bêtes en raison de la présence d'aérations.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI
Articulation des dossiers