Une ferme figure déjà sur le cadastre napoléonien de 1833 selon un plan relativement similaire. Seul le bâtiment sur rue n'apparaît plus aujourd'hui. Le bâtiment situé au n°3 rue du Marais (section cadastrale 1971 B1 312) appartenait primitivement à cette ferme. Il s'agit aujourd'hui d'un bâtiment indépendant. Le plan indique qu'une longue pâture occupait l'arrière de la propriété (section cadastrale 1971 B1 315). L'ensemble des bâtiments était à l'origine construit en torchis et pans de bois.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
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Commune
Noyelles-sur-Mer
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Lieu-dit
Sailly-Bray
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Adresse
5 rue du Marais
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Cadastre
1833
B1
176-178
;
1971
B1 54, 311-315
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéescour, étable à chevaux, étable, jardin, grange, fournil
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Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
Les bâtiments accolés (sauf sur la partie ouest) sont distribués sur les trois côtés d´une cour. Le logis occupe le fond de cet espace. Long de cinq travées, il est entièrement construit en brique, le solin étant passé au coaltar (goudron). D'un volume assez bas, cette construction propose une distribution totalement irrégulière de ses ouvertures, divisées en deux groupes, chacun disposant d'une porte. La souche de cheminée est située entre ces deux ensembles. Le toit à longs pans en tuiles est souligné d'une corniche de briques disposées en T. Dans son prolongement à l'ouest, disposant de la même tuile mais à la toiture moins pentue, se développent les anciennes écuries, complétant ainsi le premier côté de cette propriété. Les deux premières travées ont conservé leur ossature de bois avec hourdis en torchis mais, la dernière, accueillant la porte, a reçu une maçonnerie en brique, de même traitement que le logis. Perpendiculairement au logis, à l'est, se trouve un petit appentis également en brique, couvert en tôles nervurées et pourvu d'une cheminée, probablement le fournil. En retour d'équerre, sur tout le côté occidental de la propriété, se déploient l'ancienne grange ainsi que les étables. Le solin est composé de brique et par endroit d'un appareillage mixte de briques et silex quand il n'a pas été refait ; la brique compose également la base des cloisons intérieures, complétées par une ossature en bois encore en place. Certaines parties détruites du bâtiment ont été comblées par une maçonnerie en parpaing de béton. Le lattis permettant le maintien du torchis a en partie été refait (sur le mur gouttereau ouest). Les tenons d'ancrage du sommier sont visibles sur les deux murs gouttereaux. Le pignon nord a reçu un bardage de clins. La charpente est laissée apparente ; les assemblages sont à tenons et mortaises, chevillés ou non. Le bâtiment est divisé en plusieurs pièces de tailles différentes. La dernière travée nord est ajourée et permettait l'abri des tracteurs ou outils ; ce mur pignon a reçu un hourdis au torchis sur les deux côtés du mur (extérieur et intérieur), puisqu'il est soumis aux intempéries de part et d'autre. Le toit à longs pans en tuiles flamandes a reçu une cornière au faîte (rangée de briques). Le bâtiment sur rue, en brique, est aujourd'hui converti en habitation. Pourvu d'une porte en façade et de deux petites ouvertures semi-circulaires, il dispose également de deux portes cintrées sur le mur pignon sud. La corniche propose le même décor que celui du logis.
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Murs
- torchis
- brique
- silex
- essentage de planches
- pan de bois
- parpaing de béton
- appareil mixte
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Toitstuile flamande, tuile flamande mécanique, tôle nervurée
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
- noue
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Malgré sa présence sur le plan de 1833, cette ferme semble plus récente : en effet, le décor du logis permet de le dater de la fin du 19e siècle. Il se peut donc que cette exploitation ait été reconstruite sur les fondations anciennes. D'après ses dimensions, le bâtiment sur rue était probablement destiné à l'abri des animaux. Sur le cadastre, des excroissances situées sur le mur gouttereau sud du logis et des dépendances situées dans son prolongement pourraient indiquer la présence de fours à pain. Mais aucune souche de cheminée n'est visible. L'appentis perpendiculaire au logis possède une cheminée : s'agissait-il là aussi d'un fournil ? L'ensemble agricole semble avoir conservé une partie de son huisserie d'origine. L'intérêt de cette construction se concentre également dans la disposition et les dimensions des bâtiments, témoignant de la physionomie des fermes de l'arrière-pays maritime au 19e siècle.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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Documents figurés
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Cadastre napoléonien de la commune de Noyelles-sur-Mer, encre et lavis sur papier, 1833 (AD Somme : E_DEP 1044).