• inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ancienne ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Saint-Valery-sur-Somme
  • Commune Cayeux-sur-Mer
  • Lieu-dit Hurt
  • Adresse 665 rue de Saint-Valery
  • Cadastre 1831 B2 786-788  ; 1988 AN 33, 34
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, étable, étable à chevaux

Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan relativement similaire. Seul le logis, aujourd'hui très remanié (maçonnerie en parpaing), semble avoir appartenu à cette première ferme. Sa structure en pans de bois, à l'origine recouverte de torchis, pourrait donc avoir été établie au 18e siècle ou au début du siècle suivant. Le bâtiment oriental a été détruit peu de temps avant l'enquête.

D'après le propriétaire, le sol des pièces du premier niveau était auparavant recouvert de terre battue puis de tomettes. Il dit également avoir aperçu, gravé sur une des poutres extérieures, la date de 1789 ou 1889. Les bâtiments agricoles ont été construits au 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle , (incertitude)
    • Principale : 20e siècle

L'ancienne ferme est composée de bâtiments situés sur les deux côtés d´une cour.

Le logis, en fond de cour, est orienté au sud. Il bénéficie d'un rez-de-chaussée unique et d'un comble à surcroît pour le stockage des grains. Le toit à longs pans et pignon découvert dispose d'une couverture en chaume. Les poutres occupent toute la largeur de la maison (environ cinq mètres). Les traces d'herminette sont encore visibles. Plus larges aux extrémités, elles sont incrustées dans les murs gouttereaux et soutenues par des corbeaux en bois ainsi que des tirants en fer, déterminant ainsi un type de charpente dite à l'anglaise.

Les dépendances (écuries et étables surmontées d'un grenier) occupent tout le côté occidental de la cour. Les murs gouttereaux orientaux ont été entièrement reconstruits en parpaing alors que leur pendant dispose encore de la maçonnerie d'origine en brique. Le toit à longs pans est en tôle galvanisée d'un côté et en ardoise et ardoise synthétique de l'autre.

  • Murs
    • torchis
    • brique
    • bois pan de bois
    • béton parpaing de béton
  • Toits
    chaume, ardoise, tôle galvanisée
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
    • pignon couvert
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Les ouvertures du logis ont été largement modifiées. L'emplacement de la souche de cheminée permet de déterminer la distribution des pièces, la salle commune occupant le coeur du logis. Le toit de chaume a été posé en 1986 par Patrice Bral, couvreur en chaume à Boismont. Il utilisait le roseau de la Somme et de la Seine.

Bibliographie

  • Maisons Paysannes de France des délégations de l'Oise, de l'Aisne et de la Somme : Culture technique et savoir-faire traditionnel du bâtiment en Picardie. Document dactylographié, avril 1988.

    fiche 80
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
Articulation des dossiers