Une ferme figure sur le cadastre napoléonien de 1831. Elle occupait un plan au sol quelque peu similaire à celui d'aujourd'hui. L'exploitation d'origine s'étendait sur les deux parcelles laniérées encore en place au n°18 et 19 de la section cadastrale. Le logis, en fond de cour, était flanqué de part et d'autre de bâtiments. L'est et l'ouest de la cour étaient fermés, tout comme une partie du côté nord (sur rue) ; le bâtiment repartait ensuite en retour d'équerre au centre de ce côté.
Il semble, d'après l'actuel propriétaire, que la ferme ait été divisée en deux après 1831 puisque celui-ci a connu le mur de séparation. Le bâtiment agricole accolé au logis de la ferme avait été converti en partie habitable après 1831. Mais il ne reste rien du logis primitif, entièrement restauré récemment. Toujours d'après le propriétaire, les bâtiments situés à l'ouest de la cour étaient couverts en chaume de seigle jusqu'au début du 20e siècle. Ils ont été détruits et remplacés par des hangars en parpaings. Le four à pain a lui aussi été détruit.