Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan en L. Il ne reste rien de cette ancienne construction. La grange à l'est porte la date de 1902 par fers d'ancrage. Les porcheries et le logis semblent être issus de cette phase de construction. Le bâtiment qui flanquait les porcheries à l'est a disparu (traces sur le pignon). D'après le propriétaire, les étables, perpendiculaires au logis à l'ouest, ont été refaites après la Première Guerre mondiale : elles étaient auparavant en torchis et pans de bois. Le fermier élevait une quinzaine de vaches à lait, cultivait leur nourriture sur 20 hectares de terre et travaillait en même temps à la coopérative de Noyelles. Il dut, dans les années 1960, cesser son activité car il ne possédait pas assez de terre pour rentabiliser l'achat d'un tracteur.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
-
Commune
Ponthoile
-
Lieu-dit
Morlay
-
Adresse
133 rue de Morlay
-
Cadastre
1833
D3
192
;
1984
D4 393-394, 728
-
Dénominationsferme
-
Destinationsferme, maison
-
Parties constituantes non étudiéesjardin, étable, cour, porcherie, grange, étable à chevaux, fournil, four à pain
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
-
Dates
- 1902, porte la date
Entourée sur trois côtés par la pâture, cette ferme dispose de bâtiments disposés autour des quatre côtés d´une cour. Long de quatre travées, le logis est entièrement construit en brique. A l'est, sous le même toit, se situent les écuries. La grange en brique occupe tout le côté oriental de la cour. Relativement imposante, elle dispose d'une longueur de quatre travées, dont la dernière a été aménagée en fournil. La porte centrale à doubles battants dissimule un couloir permettant l'accès à la pâture située à l'est du bâtiment. Cet espace central permettait le battage de la récolte. Le toit à longs pans est en tuiles. Les étables à vaches lui font pendant sur le côté occidental de la cour. Les trois boxes en brique sont couverts en pannes picardes. Le pan occidental dispose d'une pente allongée permettant une extension du bâtiment de ce côté pour l'abri d'autres bêtes (probablement des cochons). Egalement en brique, les porcheries, basses et étroites, longent la rue. Le toit à longs pans en pannes dispose d'un faîtage en brique.
-
Murs
- torchis
- brique
- essentage de tôle
- pan de bois
-
Toitstuile flamande, tôle galvanisée
-
Étagessous-sol, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
-
Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
-
État de conservationremanié
-
Statut de la propriétépropriété privée
Les renseignements fournis par le propriétaire permettent d'appréhender l'évolution de l'agriculture au sein de l'arrière-pays maritime et son essoufflement dans les années 1960.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI