Dossier d’œuvre architecture IA80009868 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • inventaire topographique, Val-de-Nièvre
Ancienne ferme
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Ribeaucourt
  • Adresse 12 rue de Domart
  • Cadastre 1984 B 116, 303, 383
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, grange, jardin

Au milieu du 19e siècle, les parcelles B1 381 et 382 étaient occupées par un jardin et un verger appartenant Pierre-François Alexandre, ménager (état de section). Une nouvelle maison, appartenant à Daniel Caron, y est mentionnée en 1864 (matrice des propriétés foncières).

Dans les recensements de population Daniel Caron est fils et frère de tisserands, en 1851, puis briquetier, en 1872. Il n'apparaît plus dans les recensements suivants.

La propriété actuelle est formée des bâtiments subsistants d'une ancienne ferme de bonnes dimensions, dont les éléments sur rue ont disparu.

Une carte postale du début du 20e siècle montre les dépendances agricoles aujourd'hui détruites qui fermaient la cour, en bordure de la route de Domart, et l'ancien puits, représenté sur le cadastre napoléonien de 1835. Au nord, une clôture formée d'un mur bahut et d'un portail apparaît également à l'arrière-plan, délimitant la cour jardin qui précéde le logis.

L'usage de matériaux différents (pan de bois et torchis pour la grange, brique pour le logis et l'étable) permet de dater cet ensemble peu après le milieu du 19e siècle, époque où l'usage de la brique se diffuse largement, mais où le pan de bois et le torchis sont toujours utilisés pour les bâtiments d'exploitation. Longtemps désaffectée, la ferme a été restaurée comme maison d'habitation dans les années 1980 ou 1990.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1864, daté par source

Les bâtiments adoptent une disposition en longère. La disparition des bâtiments antérieurs et de la cour a libéré un espace aujourd'hui gazonné. Un vaste jardin complète l'ensemble à l'arrière. Le logis occupe la partie nord de l'ensemble et comprend six travées. Un bandeau de calcaire souligne la partie supérieure de l'élévation, sous la corniche moulurée. La clé des plates-bandes des baies est également en calcaire. Dans le prolongement et l'alignement du logis, la grange présente aujourd'hui une structure de pan de bois et de parpaing de béton enduit, qui remplace le fourrage de torchis original. Un garage en essentage de planches et toit en appentis est adossé à la grange. Une petite étable en brique, construite en perpendiculaire entre le logis et la grange mais ouverte sur cette dernière, témoigne de l'ancienne disposition de la ferme.

  • Murs
    • brique
    • enduit partiel
    • parpaing de béton
    • pan de bois
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée, étage de comble, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon découvert
  • Statut de la propriété
    propriété privée

La disposition des bâtiments révèle la division originelle de l'espace entre partie domestique et partie agricole, fréquente dans les fermes d'une certaine importance à partir de la seconde moitié du 19e siècle mais qui se distingue ici par un parti "en longère", qui résulte manifestement d'accroissements successifs. Le traitement du logis, dont le caractère résidentiel était initialement signalé par une clôture spécifique, constitue une autre originalité de cette propriété.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série P ; 3 P 671/3. Ribeaucourt. Etat de sections.

  • AD Somme. Série P ; 3 P 671/4. Ribeaucourt. Matrice des propriétés foncières, 1838-1914.

Documents figurés

  • Ribeaucourt (Somme). Route de Domart, carte postale, cliché Archéri-Pruvôt à Ribeaucourt, éditeur Petit à Longpré, début du 20e siècle (coll. part.).

Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournis Frédéric
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Barbedor Isabelle
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