Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Vimeu industriel
- patrimoine industriel
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Vimeu - Friville-Escarbotin
-
Commune
Friville-Escarbotin
-
Adresse
32 rue Henri-Barbusse
-
Cadastre
2014
AD
369
-
Dénominationsmaison, gendarmerie
-
Parties constituantes non étudiéesécurie, dépendance, cour
En 1893, le ministre de la guerre prend la décision de transférer à Friville-Escarbotin la gendarmerie de Valines. Ce transfert, également discuté lors de nombreux conseils municipaux entre 1900 et 1902, n'est effectif qu'en 1910. La commune de Friville-Escarbotin décide de racheter pour 20.000 francs l'ancien logement patronal Imbert situé rue du Commerce (actuelle rue Henri-Barbusse).
Les architectes Marchand, père et fils, sont choisis pour dresser les plans d'aménagement. Le bâtiment sur rue comportait en rez-de-chaussée la cuisine, la salle à manger, deux chambres. Le bâtiment en retour d'équerre à rez-de-chaussée unique et situé à l'arrière de l'édifice conservait un bureau. Les dépendances présentes dans la cour à l'arrière de la propriété comportaient une remise, une écurie, une salle de bains, deux étables, trois bûchers et deux cabinets. Le premier étage était muni de deux chambres, d'une cuisine et d'une salle. Le deuxième étage contenait une salle, un débarras, une cuisine et deux chambres. Le sous-sol était muni de trois caves.
Suite à l'augmentation de la population de Friville-Escarbotin et des communes alentours durant l'entre-deux-guerres, il est décidé d'augmenter les effectifs et d'agrandir la gendarmerie d'Escarbotin. L'architecte de la ville d'Eu, A. Lasnel, est alors désigné. Il crée tout d'abord le passage couvert ainsi que l'extension de bâtiment qui surmonte celui-ci à gauche de l'édifice initial. L'organisation intérieure de l'édifice est transformée. Au rez-de-chaussée, une salle d'attente pour le public est créée ainsi qu'un bureau, une salle à manger, une cuisine et une chambre. Le bâtiment en retour d'équerre comprend deux chambres. A l'arrière de l'édifice, les dépendances comportent une remise, une écurie, une buanderie, cinq bûchers, une chambres et trois cabinets d'aisance. Le premier étage est composé de quatre chambres, de deux cuisines et de deux salles. Le deuxième étage comprend quatre chambres, deux antichambres, deux salles et deux cuisines. Quatre caves sont aménagées dans le sous-sol.
L'édifice est aujourd'hui occupé par de nombreuses associations et syndicats.
-
Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1910, daté par source
- 1924, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Marchand AlfredMarchand Alfred
Architecte originaire de Nouvion-en-Ponthieu (Somme) formé à l'école des Beaux Arts de Paris. En 1886, il interrompt sa formation pour être au chevet de son père malade. en 1887, il expose néanmoins au Salon des artistes français. Il reprend et achève sa formation en 1889. Il s'installe à Abbeville l'année suivante et devient architecte de l'arrondissement. A ce titre, il travaille à la réalisation d'hospices, d'hôtels-Dieu, d'écoles, mais aussi de châteaux dans l'arrondissement d'Abbeville. Il est également l'auteur d'un relevé complet de l'église abbatiale de Saint-Riquier.
Membre de l'Union syndicale des architectes français, admis comme maître d'œuvre à la séance du Comité directeur le 19 janvier 1895, de la Société centrale des architectes en 1896, et de la Société des artistes français en 1888. Officier de l'Instruction publique en 1905.
Ne pas confondre avec Alfred Marchand (1847-1914), architecte en chef de la Ville de Nantes de 1886 à 1907.
Source :
A.N. Pierrefitte-sur-Seine : AJ 52/240. Registre matricules des élèves de la Section d'architecture de l'école des Beaux-Arts de Paris : n°3033 à 5615. 1877-1903.
- Auteur : architecte attribution par source
-
Auteur :
L'édifice est composé d'un bâtiment sur rue construit en briques et couverts d'ardoises. L'élévation présente un étage sous un toit mansardé. Le rez-de chaussée comporte cinq travées dont une porte d'entrée. Un passage couvert est également aménagé à l'ouest de l'ensemble. L'étage comporte sept travées et les combles sont munis de quatre lucarnes. Les bâtiments à l'arrière, en rez-de-chaussée, sont également construits en briques et couverts d'ardoises.
-
Murs
- brique
-
Toitsardoise
-
Couvertures
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
Documents d'archives
-
AD Somme. Série P ; 3 P 368/9. Friville-Escarbotin. Matrices des propriétés bâties, 1882-1911.
-
AD Somme. Série O ; 99 O 1904. Friville-Escarbotin. Administration communale, 1870-1939.
Enquêteur externe, chargé de l'inventaire du patrimoine du Vimeu industriel de 2014 à 2016.
Enquêteur externe, chargé de l'inventaire du patrimoine du Vimeu industriel de 2014 à 2016.