Dossier d’œuvre architecture IA80010557 | Réalisé par
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • enquête thématique régionale, La première Reconstruction
  • patrimoine de la Reconstruction
Ancien hôtel Bouzier d'Estouilly
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Santerre Haute-Somme - Ham
  • Commune Ham
  • Adresse rue de la Victoire , ancienne rue de la Gendarmerie
  • Cadastre 1826 B 635 à 637
  • Dénominations
    hôtel
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin, conciergerie, portail

L'édifice représenté sur le cadastre de 1826 appartient aux demoiselles Bouzier d'Estouilly (état des sections). La vaste parcelle d'angle est occupée par des bâtiments à usage d'habitation (de plan en L) desservis par une cour antérieure (à l'est) et des dépendances ou des communs (à l'ouest), accessibles par un portail qui se signale par le tracé irrégulier de la parcelle sur la rue-place.

L'hôtel devient la propriété du notaire Louis Thomas Quentin Rouge-Hallouin (recensement de 1851), qui y loge alors avec sa femme, un clerc de notaire et deux domestiques et le fait agrandir en 1859 (matrices cadastrales). En 1872, retiré de son ancienne activité professionnelle, il y vit avec sa femme et deux domestiques. Louis Thomas Quentin Rouge-Hallouin est conseiller général, élu du canton de Ham, de 1871 à 1877.

La demeure, endommagée durant la première guerre mondiale, est reconstruite en 1926 (date portée).

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 3e quart 19e siècle, 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1859, daté par source
    • 1926, porte la date

L'édifice, implanté en parcelle d'angle traversante, est organisé en deux entités fonctionnelles, autour de deux espaces libres. A l'ouest, une vaste cour et un jardin, accessibles par un portail en briques ouvert dans le mur de clôture (ill.) ; à l'est, une cour jardin qui dispose d'un portail d'accès indépendant.

A l'ouest, il comprend un bâtiment principal en fond de parcelle, relié à un bâtiment secondaire en rez-de-chaussée sur rue de plan en L, ainsi qu'un pavillon jouxtant le portail (ill.). Le bâtiment à étage, en fond de parcelle présente une façade à 6 travées. Le bâtiment en rez-de-chaussée sur rue, dont le plan irrégulier est adapté à la forme du parcellaire.

A l'est, le second logis à étage, en fond de parcelle, couvert d'un toit à croupes, présente une façade à 5 travées.

Les différents bâtiments sont construits en briques et couvert d'ardoises. L'ensemble présente un décor homogène assez sec (encadrement des baies), à l'exception du bâtiment sur rue, dont le décor caractéristique du milieu du 19e siècle est plus soigné, comme le portail situé dans le prolongement (ill.).

Date gravée sur une des pierres de portail en briques : R / EN 1926.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Typologies
    hôtel entre cour et jardin
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Ancienne résidence urbaine des demoiselles d'Estouilly, l'hôtel deviendra la propriété du notaire Louis Thomas Quentin Rouge-Hallouin, au milieu du 19e siècle. Il est aménagé et agrandi en 1859 pour être adapté à un usage professionnel, puis à nouveau utilisé comme résidence urbaine, durant son mandat de conseiller général (1871-1877). Endommagée durant la première guerre mondiale, elle est restaurée en 1926 (date portée).

Malgré les transformations dont il a fait l'objet en 1859, et dont témoigne le décor soigné du bâtiment en rez-de-chaussée sur rue, l'édifice témoigne encore aujourd'hui d'une organisation fonctionnelle et spatiale associant un hôtel entre cour et jardin et une petite "ferme" urbaine sur un parcellaire assez contraint du quartier résidentiel de la ville close.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série P ; 3 P 410/3. Ham. Etat des sections.

  • AD Somme. Série P ; 3 P 410/4. Ham. Propriétés foncières 1832-1882.

Documents figurés

  • Ham. Plan cadastral, section B dite de la ville, [vers 1826] (AD Somme ; 3 P 2011/3).

Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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