Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- enquête thématique régionale, La première Reconstruction
- patrimoine de la Reconstruction
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Grand Roye
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Commune
Roye
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Adresse
boulevard Gracchus-Baboeuf
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Cadastre
1827
H
328
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Dénominationsjeu d'arc
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AppellationsUnion des Archers
Le jeu d'arc est représenté sur le cadastre napoléonien de 1827. D'après Grégoire d'Essigny (1818), "il existait un jeu d'arc à Roye avant la Révolution ; les chevaliers étaient propriétaires d'un jardin qui leur avait été concédé en 1686 [...] près de la porte de Paris ; [il] s'étendait depuis la rue jusqu'à une tour du rempart, et était planté d'arbres qui ont été abattus en 1792. Ce jeu n'a pas repris depuis cette époque [...] mais une nouvelle plantation fait de ce lieu un beau prolongement du rempart de l'Hôpital". Il indique également que "la Compagnie de l'Arc avait remplacé la Connetable d'Archers-Arbalétriers qui était établie à Roye avant l'an 1583, et qui avait son jardin au haut de la rue des Arbélétriers, maintenant rue des Soeurs de la Croix. Outre cette Compagnie, il y avait la Confrérie de Saint-Sébastien, au faubourg Saint-Gilles, établie en 1580".
D'après Emile Coët (1880), une nouvelle compagnie d'archers s'est de nouveau organisée en 1866 ; elle a établi son jardin sur l'emplacement de l'ancien, boulevard du Jeu-d'Arc.
Endommagé durant la Première Guerre mondiale, le jeu d'arc est reconstruit en 1927 sur les plans de l'architecte André Coël.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle, 3e quart 19e siècle , (détruit)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1927, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
L'édifice occupe une parcelle en lanière desservie par le boulevard Gracchus-Baboeuf, large de 10 m et profonde de 64 m ; elle est adossée à l'ancien rempart de la ville, au nord, et fermée par un grillage, le long du boulevard, au sud.
Il se compose d'un bâtiment principal, dit logis, à l'ouest, et d'un pas de tir de 50 m de long, à double buttes.
Le bâtiment principal en rez-de-chaussée (logis) est construit en briques et couvert de tuiles mécaniques. Dans sa partie ouest, le bâtiment abrite la salle de garde. La butte maîtresse est accolée à l'est. A l'extrémité est de la parcelle un second bâtiment abrite la butte d'attaque. Les gardes sont en contreplaqué.
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Murs
- brique enduit
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Toitstuile mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée
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Typologiestir Beursaut ; double butte
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Département de la Somme - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Département de la Somme - Archives départementales
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Somme. Série 10R ; 10R 1132. Ville de Roye. Dommages de guerre.
p. 1129. -
AD. Somme. Série O. 99O 3297. Roye. Bâtiments communaux (1870-1939).
Bibliographie
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COET, Emile. Histoire de la ville de Roye. Tome Second. Paris : H. Champion libraire, éditeur, 1880.
p. 500-502. -
GREGOIRE-D'ESSIGNY, Louis Antoine Joseph. Histoire de la ville de Roye, département de la Somme, avec des notes historiques et statistiques sur les communes environnantes. Noyon : imp. Devin, 1818.
p. 316-317.
Documents figurés
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Roye. Plan cadastral. Section H, 1827 (AD Somme ; 3P1909/13).
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Ville de Roye. Reconstruction du jeu d'arc. Rue des Ormeaux. A. Coël architecte, 1927.
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