Dossier d’œuvre objet IM02000493 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin
Machine à arranger : ourdissoir sectionnel
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Quentinois - Saint-Quentin
  • Commune Saint-Quentin
  • Adresse 2 rue du Général-Legrand-Girarde
  • Emplacement dans l'édifice atelier de fabrication
  • Dénominations
    machine à arranger
  • Parties constituantes non étudiées
    moteur électrique

Cet ourdissoir du constructeur allemand Schlafhorst, probablement construit dans les années 1960, est le seul équipement de ce type au sein des ateliers du tissage Bochard. Il dessert l'ensemble des métiers à tisser de l'usine, soit une vingtaine.

L'ourdissoir, de type sectionnel, est destiné à disposer et à mettre sous tension les fils de chaîne enroulés sur l'ensouple qui alimente les machines à tisser. Il se compose d'un tambour rotatif mû par un moteur électrique, et d'un système d'enroulage des fils de chaîne sur ensouple. Il est alimenté par deux râteliers métalliques fixes appelés cantres sur lesquels peuvent être disposées 360 bobines de fils. Les cantres sont dotés de casse-fils regroupés par vingt, chaque groupe étant équipé d'un voyant lumineux de contrôle facilitant la recherche des fils brisés. A la sortie des casse-fils, les fils sont dirigés vers le peigne enverjeur qui les divise en nappes (cette division est par la suite maintenue par les barres d'encroix sur les machines à tisser). Les fils ainsi rassemblés en nappes sont conduits vers le peigne ourdisseur ou peigne de mise, en forme de V, qui guide l'ensemble des fils sur le tambour pendant l'enroulement. Ce peigne est fixé sur un axe longitudinal permettant un déplacement parallèle au tambour de l'ourdissoir. Le réglage de l'angle des deux branches du peigne permet de déterminer la largeur de la "mise". Les fils passent sur un compteur constitué d'un cylindre rotatif solidaire du peigne de mise. La juxtaposition des mises sur le tambour forme la chaîne, qui est ensuite transférée sur l'ensouple.

  • Catégories
    industrie textile
  • Structures
    • produit élaboré d'origine végétale, solide en fil, produit brut
  • Matériaux
    • métal
    • bois
  • Précision dimensions

  • Inscriptions & marques
    • inscription concernant le fabricant
  • Précision inscriptions

    Inscription concernant le fabricant : Schlafhorst.

  • État de conservation
    • en service
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin