Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
- mobilier et objets religieux
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Soissonnais - Villers-Cotterêts
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Commune
Coyolles
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Adresse
Église paroissiale Notre-Dame (Nativité de la Vierge)
,
place de l' Église
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Emplacement dans l'édifice
mur nord du chœur (baie 1)
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Dénominationsverrière
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Titres
- Famille Moreau-Daudin en prière (La)
Cette verrière représente cinq générations de la famille Moreau-Daudin, qui possédait le château de Coyolles au 19e siècle et fit restaurer l'église vers 1874-1875. Cette verrière a très certainement été exécutée peu après 1877, date portée du décès de l'ancêtre, Madame Daudin, mère de Madame Moreau, à l'âge de 98 ans. Les visages ont été exécutés d'après des portraits photographiques. L’œuvre n'est pas signée, mais pourrait avoir été réalisée par le peintre-verrier parisien François Pé, qui a signé une autre verrière de l'église, offerte par la même famille.
La verrière a été restaurée en 1969 par Claude Barre, peintre-verrier à Amiens (d'après une plaque commémorative posée dans l'église et les archives communales).
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1877
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Lieu d'exécutionCommune : Paris
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Auteur(s)
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Auteur :
Pé Françoispeintre-verrier (incertitude), attribution par travaux historiquesPé François
François Pé est né en octobre ou novembre 1826 ou 1827 à Mirande (Gers). Le 6 juin 1857, il épouse à Paris (10e) Marie Deix, née au Temple-sur-Lot (Lot-et-Garonne) le 29 novembre 1823, et qui décède à Paris, 104 avenue Kléber, le 12 octobre 1890, âgée de 66 ans.
Ce peintre-verrier, qui vers 1874-1875 est installé 25 rue La Fontaine à Auteuil (16e), est mort le 3 mai 1894 à 67 ans. Au moment de son décès, il habite 14 rue Mesnil à Paris (16e).
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Personnalité :
Moreau (famille)donateur attribution par sourceMoreau (famille)
Famille des propriétaires du château de Coyolles.
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Auteur :
La baie est une baie libre en forme d'arc brisé. Elle est occupée par une verrière réalisée avec des pièces de "verre antique", gravées, peintes à la grisaille et au jaune d'argent. Les verres sont assemblés par un réseau de plomb.
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Catégoriesvitrail
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Structures
- baie libre, en arc brisé
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Matériaux
- verre transparent, soufflé, taillé, peint, gravé, grisaille sur verre, jaune d'argent
- plomb, réseau
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Précision dimensions
Dimensions totales : h = 97 ; la = 129.
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Précision représentations
Comme le suggère l'inscription peinte autour du vitrail, les cinq personnages tournés vers l'observateur doivent représenter une ancêtre de la famille Moreau-Daudin, décédée presque centenaire, et un membre des quatre générations de sa descendance qu'elle a eu le privilège de voir grandir.
Les dates mentionnées se rapportent à Madame Daudin, née Louise-Victoire Marsaux (Paris 1779-Coyolles 21 mai 1877), deuxième personnage à gauche. À côté d'elle et contre l'autel, pourrait prendre place sa fille, Adèle-Henriette Daudin (1803-1881), épouse d'Auguste-Ferdinand-Louis Moreau. De l'autre côté de l'autel à droite, se trouverait leur fille, Adèle-Louise Moreau (1823-1896), épouse d'Eugène Favard. Enfin, à l'extrémité droite, c'est la fille du dernier couple, Adèle Favard (1846-1891), épouse d'Antonin du Bourg, marquis de Bozas, qui serait agenouillée. La couronne de marquis posée à côté d'elle plaide en faveur de cette identification. Le jeune garçon qui porte un panier de fleurs à côté de son arrière-arrière-grand-mère et en face de sa mère serait donc Antoine du Bourg de Bozas, né en 1866. Toutefois, ces identités restent à prouver.
Les cinq personnages, dont les visages sont peints à partir de portraits photographiques, sont représentés debout ou agenouillés, de part et d'autre d'un autel voué à la Vierge, sur lequel est posé un ostensoir. Alors que les deux femmes les plus âgées semblent vêtues du costume féminin de leur époque, les deux femmes les plus jeunes et le garçon portent un habit du 16e siècle et rappellent les donateurs des vitraux de la Renaissance.
Dans la partie supérieure de la verrière, une évocation de Dieu trinitaire (un œil dans un triangle, sur fond de rayons lumineux) sépare l'inscription en deux parties.
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Inscriptions & marques
- date, peint, sur l'oeuvre
- inscription concernant l'iconographie, peint, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
Inscription : DE 1779 / A 1877. ET DIEV T'A BENIE ET TV AS VV LES ENFANTS DE TES ENFANTS IVSQV'A LA QVATRIEME GENERATION.
Cette phrase est inspirée du Livre de Job (Bible), chapitre 42, verset 16.
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État de conservation
- plombs de casse
- oeuvre restaurée
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Précision état de conservation
La verrière a été restaurée en 1969 par Claude Barre, peintre-verrier à Amiens.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsinscrit au titre objet, 2000/09/01
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Référence MH
Verrière très originale par son iconographie - inspirée par les figures de donateurs des verrières de la Renaissance -, et par la représentation de plusieurs membres d'une même famille.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.