Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
- mobilier et objets religieux
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Soissonnais - Villers-Cotterêts
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Commune
Montgobert
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Adresse
Église paroissiale Saint-Sulpice, dite actuellement Saint-Antoine-l'Ermite
,
rue de l' Église
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Emplacement dans l'édifice
chapelle du collatéral sud
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Appellationsdécor de l'ancienne chapelle seigneuriale
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Parties constituantes étudiées
L'unique chapelle de l'église, qui ouvre sur le collatéral sud de la nef, est, depuis sa construction au 16e siècle, la chapelle seigneuriale. En témoigne l'hagioscope ménagé dans son mur oriental, qui permettait, depuis l'intérieur de la chapelle, d'avoir une vue directe sur le maître-autel. Son vocable de Saint-François - attesté sous l'Ancien Régime - incite à en attribuer la fondation à François de Barbançon et à son épouse Françoise de Villers, seigneurs de Montgobert de 1507 à 1539, bien qu'aucun document d'archives n'en ait apporté la preuve. Rien n'est connu sur l'ameublement et l'ornementation de cette chapelle sous l'Ancien Régime.
En 1722, le seigneur de Montgobert - qui appartient alors à la famille de Joyeuse - autorise le prieur-curé à faire clore cette chapelle pour en faire une sacristie. Ce changement de fonction perdure jusqu'au milieu du 19e siècle, quoique la proximité d'une source rende cette chapelle-sacristie très humide.
Une délibération du Conseil municipal, à la date du 26 juin 1859, signale que le desservant a sollicité et vient d'obtenir l'aide financière de la famille de Cambacérès, propriétaire du château de Montgobert, pour la construction d'une véritable sacristie, implantée à l'extérieur et au nord de l'église. Ces travaux, auxquels s'ajoutent des interventions intérieures concernant le décor de l'église, sont financés en totalité par la famille de Cambacérès. Malheureusement, aucune précision n'est apportée sur les travaux d'embellissement intérieur, et rien ne permet donc de savoir s'ils concernent l'ancienne chapelle seigneuriale.
Néanmoins, la famille de Cambacérès reprend rapidement l'usage de cette chapelle, à laquelle est attribuée une destination funéraire. La comtesse Louis de Cambacérès, née princesse Bathilde Bonaparte (1840-1861), y est inhumée après son décès à Paris le 8 juin 1861. L'ameublement de la chapelle, où l'on remarque les armoiries des Cambacérès et des Bonaparte, date donc approximativement de cette période. Le nom du menuisier ou des ateliers qui ont réalisé cet ameublement reste inconnu à ce jour.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Aisne. Série E-dépôt (Archives communales déposées) ; E-dépôt 238 (Montgobert) : DD 6.
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AD Aisne. Série E-dépôt (Archives communales déposées) ; E-dépôt 238 (Montgobert) : 1 D 2 (Registre des délibérations du Conseil municipal : 6 février 1853-19 mai 1889).
séance du 26 juin 1859 (f° 38 r°).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.