Les véritables destinataires de ces stalles n'ont pu être identifiés avec certitude. Une stalle de chantre possède généralement une ornementation en rapport avec la musique et un siège isolé du dossier, qui permet au chantre de s'asseoir sans détériorer la chape qui le revêt, ce qui n'est pas le cas ici. Une photographie intérieure du chœur, prise avant la Première Guerre mondiale, montre ces deux stalles installées à l'extrémité du chœur devant le sanctuaire, voisinant avec les bâtons de procession de saint Aubin et de sainte Catherine. Le décor des stalles rappelant ces deux saints, il serait possible d'y voir des stalles de confréries si le desservant n'affirmait pas - tant au début qu'à la fin du 19e siècle - qu'il ne se trouve aucune confrérie dans la paroisse. Ce curé propose d'y reconnaître des "stalles de prêtres", sans aucune preuve. Il pourrait enfin s'agir de sièges destinés à des fabriciens - bien qu'il existe un banc d’œuvre dans l'église - ou à des membres éminents de la paroisse.