L'évolution de l'ameublement et du décor de l'église de Dhuizel n'est pas connue avant le 18e siècle, époque à laquelle l'église semble avoir bénéficié d'aménagements importants. L'autel secondaire de la Vierge et son retable, détruits durant la Première Guerre Mondiale, semblaient dater de la fin du 17e ou du début du 18e siècle. Le retable et le tableau de l'autel de saint Antoine, légués par Thomas de Cauchon, seigneur de Dhuizel, ont été bénits en 1731. Une confrérie consacrée à ce saint existait avant la Révolution. Les fonts baptismaux datent également de cette époque. Le reste du mobilier du milieu du 18e siècle qui orne l'église (maître-autel, tabernacle, aigle-lutrin) passe pour avoir été acquis lors du rétablissement du culte après le Concordat en 1807, mais s'accorde toutefois au degré d'autel de la même époque. L'abbé Bernier, curé de la paroisse, donne en 1868 le tableau du maître-autel représentant le baptême de Clovis, ainsi qu'un chemin de croix peint sur toile et des tableaux du rosaire au pastel sous verre. En 1890, sont toujours mentionnés les 2 autels latéraux dédiés à la Vierge (orné d'un tableau représentant la Vierge du Rosaire) et à saint Antoine (encore orné d'un tableau représentant saint Antoine dans le désert). Après la Première Guerre Mondiale qui a détruit les autels latéraux et les 3 retables, le mobilier de l'église a été complété et renouvelé (confessionnal, sièges). La table de l'autel latéral nord a été sculptée par le père Joseph Wrezinski, curé de la paroisse de Dhuizel de 1951 à 1954. L'ancien maître-autel, séparé de son tabernacle, a été avancé dans la croisée du transept après le concile de Vatican II afin d'être conforme à la nouvelle liturgie.