Largeur approximative de la verrière : la = 110.

Le registre supérieur est occupé par les saints Pierre et Paul, tous deux debout et de trois-quarts. Ils tiennent un livre à la main gauche, et leur attribut caractéristique (une clef pour saint Pierre et une épée pour saint Paul) de la main droite. Chacun des deux saints est mis en valeur par une niche à coquille Renaissance et par un fond damassé. Le panneau inférieur gauche représente un monnayeur dans son atelier. L'homme est assis de trois-quarts devant son billot. Il tient le coin mobile de la main gauche et le marteau de la main droite. Au sol, un récipient contient les pièces achevées. Enfin, le panneau inférieur droit est occupé par un couple de donateurs, Antoine Leze et son épouse Rose, agenouillés de trois-quarts et les mains jointes. Ils se détachent sur un tissu damassé, orné de coquilles Saint-Jacques. Le costume des personnages semble indiquer une appartenance à la bourgeoisie. Leurs armoiries, aujourd'hui amputées, étaient représentées au bas du panneau. La bordure des panneaux est ornée du motif répété de la coquille Saint-Jacques et de la besace accrochée au bourdon des pélerins. La destination de cette verrière (chapelle Saint-Jacques) et la charge de procureur de l'hôpital Saint-Jacques, tenue par le donateur, expliquent la représentation insistante des coquilles Saint-Jacques et des bourdons.

Le panneau inférieur droit comprend la partie supérieure des écus armoriés du couple de donateurs, qui étaient réalisés en vitrail peint. L'un des écus porte les armoiries d'Antoine Leze, et l'autre celles de son épouse Rose, dont la famille d'origine est inconnue.

Les scènes et personnages de cette verrière sont des éléments épars de deux compositions, qui ornaient autrefois la basilique. Démontés à la fin du 19e siècle, et rachetés par un particulier, ils ont été finalement offerts à la basilique dans les années 1960, restaurés, puis installés dans la chapelle Saint-Jacques d'où il étaient réputés provenir.