Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- enquête thématique régionale, la basilique de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois - Saint-Quentin
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Commune
Saint-Quentin
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Adresse
Ancienne collégiale royale, actuellement basilique Saint-Quentin
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Emplacement dans l'édifice
deuxième chapelle nord de la nef dite chapelle Sainte-Barbe mur oriental
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Dénominationspeinture monumentale
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Titres
- Sainte Marguerite et sainte Catherine () (incertitude)
Les chapelles de la nef sont construites au commencement du 15e siècle. D'après le chanoine De La Fons, la chapelle Sainte-Barbe reçoit une verrière en 1414. Cette date peut donc être approximativement considérée comme la date d'achèvement du gros oeuvre de la chapelle et donc comme un terminus après lequel les peintures murales ont pu être réalisées, dans le courant du 15e siècle.
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Période(s)
- Principale : 15e siècle
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Stade de création
- pièce originale de peinture monumentale
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Picardie, 02, Saint-Quentin
Le décor peint figuré occupait un panneau rectangulaire horizontal, incluant la niche centrale.
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Catégoriespeinture murale
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Structures
- plan, rectangulaire horizontal
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Matériaux
- enduit, support peinture à la chaux
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Précision dimensions
La largeur est celle du mur. L'état de conservation de l'oeuvre ne permet de proposer qu'une hauteur approximative.
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Iconographies
- figure, sainte Marguerite, en pied, dragon, tenture
- figure, ?, de trois-quarts, tenture sainte Catherine
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Précision représentations
A droite de la niche, est peinte une jeune femme dont les cheveux blonds ondulés retombent sur les épaules. Sa tête est tournée vers le centre de la chapelle. Elle semble appuyer une main sur sa poitrine, à moins qu'il ne s'agisse d'une représentation maladroite de mains jointes. Le dragon qui entoure la partie basse de son corps, en montrant les crocs, permet de l'identifier comme sainte Marguerite. A gauche de la niche, il ne subsiste que des fragments du second personnage. On n'en distintingue plus qu'un visage de trois-quarts, environné de cheveux blonds et portant un couvre-chef ou une couronne, et quelques doigts des mains. La main droite semble appuyée sur un objet difficile à identifier. Les deux personnages se détachaient sur une tenture dont on distingue encore par endroits l'ornementation. Une représentation de sainte Marguerite et de sainte Catherine dans une chapelle consacrée à sainte Barbe ne serait pas incongrue, dans la mesure où les trois saintes constituent le groupe des "vierges capitales", complété à l'occasion par sainte Dorothée. Néanmoins, le second personnage est trop lacunaire pour être identifié sans contestation possible.
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État de conservation
- mauvais état
- oeuvre menacée
- manque
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Précision état de conservation
Il ne subsiste plus que quelques éléments du personnage de gauche et la représentation de sainte Marguerite n'est pas facilement lisible. Des écailles de la peinture se détachent. Le personnage de gauche s'est beaucoup dégradé depuis 1963, date d'une photographie conservée à la Médiathèque du Patrimoine.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre immeuble, 1840
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Référence MH
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents figurés
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Restes de peintures du mur est de la deuxième chapelle nord de la nef, photographie, par la photographe Aimée Neury, 1963 (AMH, Médiathèque du Patrimoine : 1996/096).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.