Calice et patène, de style néomédiéval - Inventaire Général du Patrimoine Culturel

Dossier d’œuvre objet IM02005350 | Réalisé par

Riboulleau Christiane

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Plouvier Martine

mobilier et objets religieux, la cathédrale de Soissons

Calice et patène, de style néomédiéval

Hauts-de-France > Aisne > Soissons

Œuvre étudiée

Auteur

Leullier Irwin

Leullier Irwin
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Dossier non géolocalisé

Localisation

Aire d'étude et canton Grand Soissons Agglomération - Soissons-Sud
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Commune Soissons
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Adresse Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais , place Cardinal-Binet
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Désignation
Historique
Description
Statut, intérêt et protection
Illustrations
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Désignation

Dénominations

calice, patène

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Titres
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Appellations

de style néomédiéval

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Historique

Le calice et sa patène en argent doré sont l'œuvre de l'orfèvre parisien Maurice Chéret, dont ils portent le poinçon (insculpé le 25 septembre 1924). Comme l'indique une inscription gravée sous le pied, l'ensemble a été acquis vers 1930 par les paroissiens d'Hirson pour être offert à l'abbé Pierre Irlande, lors de son départ de la paroisse. Ce prêtre, vicaire d'Hirson depuis août 1913, venait d'être nommé professeur au petit séminaire Saint-Léger de Soissons. Après son décès, survenu le 20 janvier 1942, son calice est probablement devenu la propriété du diocèse et a donc rejoint la cathédrale après cette date.

Quoique créé vers 1930, l'ensemble ne présente pas les caractéristiques de l'Art déco. Il se place plutôt dans la continuité du style néogothique, mais avec des formes et un décor stylisés et épurés.

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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
Dates
- 1930, porte la date
Stade de création
Lieu d'exécution

Commune : Paris
Auteur(s)
- Auteur :
  Chéret Maurice
  
  Chéret Maurice
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  orfèvre signature
- Personnalité :
  Irlande Pierre
  
  Irlande Pierre
  
  Prêtre, né à Thiézac dans le Cantal. Ordonné à Soissons fin juin 1913. Nommé vicaire d'Hirson en août 1913. Professeur au petit séminaire Saint-Léger de Soissons en septembre 1930. Semble avoir été nommé aumônier de l'hôpital de Soissons en 1933. Il est décédé le 20 janvier 1942 et est inhumé au cimetière de Soissons.
  
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  destinataire attribution par source

Description

Le calice, réalisé en argent doré, se compose de plusieurs éléments. Le pied circulaire se prolonge en tige. Cette dernière comporte un nœud sphérique aplati entre deux minces collerettes ou bagues. La tige est surmontée d'une coupe circulaire, évasée, dépourvue de fausse-coupe. L'objet porte un décor en relief gravé, ciselé dans la masse, sur le pied, le noeud et à la base de la coupe. La coupe est également rehaussée d'une inscription, traitée en relief semi-méplat et dorée, qui se détache sur un fond argenté.

Le pied est orné de quatre médaillons figurés rapportés, probablement en argent fondu. Les volumes et les détails des personnages et de leur cadre sont rendus par la gravure, et seuls certains éléments, comme les auréoles, sont dorés. Le dessous du pied est obturé par un disque de laiton.

La patène circulaire en argent est dorée, à l'exception de la partie centrale qui porte un décor en relief semi-méplat.

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Catégories

orfèvrerie
Structures
- plan, circulaire
Matériaux
- argent, en plusieurs éléments fondu, découpé, repoussé, poli, doré, ciselé, gravé, décor dans la masse, décor à relief gravé, décor en bas-relief, décor rapporté, décor en relief semi-méplat
- laiton, en un seul élément fondu, découpé, gravé
Précision dimensions

h = 19,8 ; d = 13,3. Ce diamètre est celui du pied. Le diamètre de la coupe égale 11,1 cm. Le diamètre de la patène égale 15 cm.
Précision représentations

Une frise de feuillage orne le pied, la base de la tige et la base de la coupe du calice. La couronne d'épines entoure le nœud. Quatre médaillons circulaires, rapportés sur le pied, renferment des scènes de la vie du Christ.
L'Annonciation respecte l'iconographie traditionnelle du sujet. L'archange Gabriel tenant un sceptre terminé par une fleur de lys, se tient de profil sur une nuée et s'adresse à la Vierge. Cette dernière qui était en train de lire devant un pupitre, se retourne avec respect vers l'ange. La colombe du Saint-Esprit vole au-dessus de la scène. Un lys fleurit dans un pot.
La Nativité : saint Joseph, agenouillé de trois-quarts et les mains jointes, la Vierge agenouillée de face et un ange agenouillé de profil, révèrent l'Enfant couché devant eux et qui tend les bras. Derrière un muret, abrités sous un toit de chaume, l'âne et le bœuf observent la scène au-dessus de laquelle rayonne l'étoile.
Le Calvaire : le Christ, de trois-quarts sur la croix occupe le centre de la composition. Sainte Marie-Madeleine, effondrée au pied de la croix, étreint les jambes du Christ. La Vierge, debout et de trois-quarts, pleure, tandis que saint Jean, debout et de profil, joint les mains.
La Résurrection : le Christ est représenté debout et de face, drapé dans un manteau. Il bénit de la main droite et tient l'étendard de la main gauche. Il enjambe le bord du tombeau, dont le couvercle a été repoussé. Au premier plan, deux soldats sont allongés. Leurs gestes traduisent une surprise effrayée.
La patène porte en son centre un Chrisme, entre l'Alpha et l'Oméga.
Inscriptions & marques
- garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973, sur l'oeuvre
- poinçon de maître, sur l'oeuvre, partiellement illisible
- inscription concernant le fabricant, gravé, sur partie rapportée
- inscription concernant le donateur, gravé, sur partie rapportée
- inscription concernant le destinataire, gravé, sur partie rapportée
- date, gravé, sur partie rapportée
- inscription, sur l'oeuvre, latin, en relief
Précision inscriptions

Le poinçon de titre et de garantie se remarque sur le pied, au bord de la coupe du calice et au bord de la patène. Le poinçon de maître, insculpé au bord de la coupe et au bord de la patène, est partiellement illisible. Il s'agit néanmoins du poinçon de l'orfèvre parisien Maurice Chéret, consistant en l'inscription M. CHE[RET], surmontée d'une croix grecque ou d'une croix de Malte, le tout dans un losange horizontal. Une inscription se rapportant à cet orfèvre est gravée sur la plaque de laiton rapportée sous le pied : MAISON CABARET / M. CHÉRET / 8, RUE DU VIEUX-COLOMBIER / PARIS. La même plaque de laiton a reçu une inscription gravée, commémorant le don de l'objet : Respectueux témoignage de reconnaissance / offert à M. l'Abbé Irlande / par les paroissiens d'Hirson / septembre 1930.
Une inscription latine, en relief méplat, entoure la coupe du calice : + . HIC : EST : ENIM : CALIX : SANGUINIS : MEI . (ceci est le calice de mon sang). Il s'agit des paroles prononcées par le prêtre au moment de la consécration du vin pendant la messe, paroles qui reprennent celles prononcées par le Christ, lors de la Cène, le Jeudi Saint.
Précision état de conservation

Le pied est un peu cabossé.