Dossier de présentation du mobilier IM60001767 | Réalisé par
Chamignon Lucile (Rédacteur)
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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  • inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Martin, Église paroissiale Saint-Martin
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
  • Parties constituantes non étudiées
    chemin de croix, dalle funéraire, fonts baptismaux, croix d'autel, plaque commémorative, verrière, statue, tableau, harmonium, chaire à prêcher, croix, croix de procession, pupitre d'autel, stalle, confessionnal, banc, tabernacle, gradin d'autel, autel, retable, brancard de procession, lampe de sanctuaire, prie-Dieu, chandelier d'église, chandelier d'autel, clochette d'autel, buffet, meuble de rangement, commode, tabouret de chantre, armoire de sacristie, meuble de sacristie, chasublier, encensoir, bâton de procession, canon d'autel, ostensoir, seau à eau bénite, custode, ciboire, calice, patène, navette à encens, ampoule à huile des malades, plat à quêter, pavillon de ciboire, bourse de corporal

Peu de mobilier ancien est conservé dans l’édifice à l’exception des fonts baptismaux (classé au titre des MH) - témoignage de l’église rebâtie au début du XIIIe siècle -, et de la dalle funéraire (classé au titre des MH) de Jean Sainte-Beuve, seigneur de Vendeuil, datée de 1489. Elle devait se trouver à l’origine dans le sol.

Quelques éléments de mobilier datant du XVIIIe siècle sont conservés : maître-autel avec gradins, retable et tabernacle, Christ en croix (1782), statue de saint Roch dans la sacristie et peut-être les deux statues (saint Martin et une sainte reine) de part et d’autre de l’autel.

Une grande partie du mobilier est reconstitué après la Révolution. D’après des témoignages oraux, plusieurs objets réalisés au XVIIe siècle proviennent de l’abbaye de Breteuil : les stalles (classé au titre des MH), l’armoire de style baroque dans la sacristie et trois meubles entreposés dans la chapelle nord.

Chaire à prêcher et confessionnal sont acquis dans la première moitié du XIXe siècle. Une commande est passée à l’atelier Bazin du Mesnil-Saint-Firmin pour la réalisation des vitraux du chœur posés en 1864, puis de ceux de la chapelle nord reconstruite dans les années 1890. Les autres baies sont fermées par de simples verres translucides.

Après le Concile de Vatican II (1962-1965), un nouvel autel est installé au centre du sanctuaire et du petit mobilier est financé : pupitre, chandelier, clochette d’autel, ostensoir.

Toutes les statues ont été repeintes en blanc dans les années 1980.

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Bazin-Latteux (1846 - 1906)
      Bazin-Latteux

      Atelier et fabrique de verrières peintes.

      Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862), entrepreneur et agronome, propriétaire d'un domaine et château au Mesnil-Saint-Firmin (Oise), y a créé une ferme-école, une maison d'enfants, une briqueterie, une distillerie. Il fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée au peintre Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise de vitraux, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.

      D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995, pp. 34-35.

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      peintre-verrier signature
    • Auteur :
      Rodolphe Émile et Alphonse
      Rodolphe Émile et Alphonse

      Emile et Alphonse Rodolphe sont les fils du facteur Pierre-Louis-Alphonse Rodolphe. Après leur père, ils ont dirigé la manufacture d'harmoniums Rodolphe, installée 15 rue Chaligny à Paris.

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      facteur d'harmonium signature
    • Auteur :
      Casciani Raphaël
      Casciani Raphaël

      Éditeur de statues, 7 rue de Rennes à Paris.

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      fabricant de statues signature
    • Auteur : peintre signature
    • Auteur :
      Desgodets L.
      Desgodets L.

      Éditeur à Paris à la limite des XIXe et XXe siècles, domicilié au 10 rue du Vieux Colombier.

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    • Auteur :
      Demarquet Veuve puis Demarquet Frères (1868 - 1939)
      Demarquet Veuve puis Demarquet Frères

      Orfèvres et bijoutiers parisiens. Cette maison a eu deux poinçons successifs, relatifs à deux périodes d'activités. Entre 1868 et 1890, ils sont domiciliés au n°44 rue des Gravilliers. Le second poinçon de l'atelier (1890-1939), est celui des frères Louis et Arthur. Il est associé à l'adresse 79 rue du Temple (à partir de 1874).

      La famille Demarquet est une famille parisienne d'orfèvres spécialisés dans l'orfèvrerie d'église. La saga familiale connaît 3 périodes :

      - Société Veuve Demarquet (Vve Demarquet) : poinçon insculpé 22/01/1863 - biffé le 20/01/1868. La Veuve en question est Joséphine Louise Thérèse Bouvinet (1812-1905), épouse de Louis Marie Demarquet -

      - Société Demarquet Frères : poinçon insculpé le 07/02/1868 - biffé en 06/02/1890. Les frères sont Louis Demarquet (1836-1905) et Arthur Demarquet (1841-1920), fils de la Veuve Demarquet.

      - Après 1890, la société continue d'exister sous le nom de "Demarquet Frères". Les fils d'Arthur, Paul et Félix, ont tenu une place importante durant cette période puisque Félix est contremaître d'atelier en 1911. - Société P.Demarquet : Un article dans le Courrier du 10 novembre 1920 mentionne la vente de la société d'Arthur à Paul Demarquet son fils (dans le cadre de la succession d'Arthur). Une facture de 1922 mentionne la société comme "P.Demarquet". Elle est encore dans le Bottin sous cette dénomination en 1935. Félix Louis Demarquet, le frère de Paul, y est directeur commercial (en 1931). Le poinçon est biffé en 1939."

      Source : https://commons.m.wikimedia.org/wiki/Category:Demarquet [consulté le 19/11/2024]

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      orfèvre signature
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chamignon Lucile
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Édifice
Église paroissiale Saint-Martin

Église paroissiale Saint-Martin

Commune : Vendeuil-Caply
Lieu-dit : Le Clos de Vendeuil
Adresse : Grande Rue