L'ancien hôtel de Francqueville d'Abancourt est représenté sur les cadastres napoléoniens de 1812 et de 1852. Il est habité par Adolphe Alexandre de Franqueville d'Abancourt (listes électorales de 1834 et 1843 et recensement de population de 1856). Dans cette résidence urbaine, il séjourne avec sa femme, ses enfants et plusieurs domestiques (femme de chambre, cuisinière, cocher, portier). Le plan de 1852 fait apparaître des communs construits sur rue et encadrant le portail donnant accès à la cour antérieure. Ces bâtiments sur rue sont en partie conservés à l'est du portail.
L'hôtel devient la propriété du manufacturier Célestin Lefèvre-Calot (1840-1904), qui y installe une fabrique. Un plan de 1895, signé de l'architecte Emile Riquier, donne une représentation de la façade du bâtiment projeté pour l'établissement d'une usine de confection. Seule la partie ouest du bâtiment projeté sera construite. Les recensements de population indiquent que sa veuve y réside en 1906 avec ses fils Georges (1877-1909), manufacturier, et Fernand, représentant. En 1911, toujours présente à cette adresse, elle se déclare manufacturière.
L'activité de confection (confection masculine, draperie, velours, vêtements de travail) se poursuivait encore vers 1952. L'usine a ensuite été partagée entre divers affectataires.
Machines :
1896 : machine à vapeur et dynamo.
Effectifs :
1962 : moins de 50 salariés.
1983 : 50 salariés chez Lefèvre-Calot, 155 salariés chez Massias.
Existence d'un fonds d'archives privées.