Dossier d’œuvre architecture IA02002254 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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  • inventaire topographique, canton de Braine
Ancien prieuré bénédictin Notre-Dame de Braine, actuellement maison de retraite
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Val de l'Aisne - Braine
  • Hydrographies la Vesle
  • Commune Braine
  • Adresse 24 place Charles-de-Gaulle
  • Cadastre 1984 D2 505, 1286, 1381, 1388
  • Dénominations
    prieuré
  • Genre
    de bénédictines
  • Vocables
    Notre-Dame
  • Destinations
    gendarmerie, haras, maison de retraite
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, jardin d'agrément

Henry-Robert de La Marck, duc de Bouillon et comte de Braine, fonde le 31 octobre 1647 le prieuré de bénédictines Notre-Dame, qu'il dote des biens de l'ancien hôtel-Dieu et de la maladrerie Sainte-Anne. L'église prieurale est consacrée en 1663. À la veille de la Révolution, l'établissement est occupé par dix-neuf religieuses de chœur et quatre sœurs converses, qui tiennent un pensionnat très fréquenté. Fermée en 1791, l'église devient le siège de la paroisse après le Concordat. Elle est détruite lorsque l'ancienne église abbatiale Saint-Yved est rendue au culte en 1837. Dans les anciens bâtiments conventuels, entre temps affectés à un régiment de gendarmerie, est installé en 1816 un dépôt d'étalons pour les départements de l'Aisne et des Ardennes. Une écurie de trente chevaux est construite en bordure du jardin, mais un projet de manège couvert, présenté en 1824, n'a jamais été mené à bien. Malgré ces aménagements, le haras manque de place et est transféré à Compiègne par décret du 29 mai 1875. L'ancien prieuré abrite depuis 1891 la maison de retraite Bon-Repos confiée à la Congrégation des sœurs de l'Enfant-Jésus de Soissons.

Les bâtiments sont disposés selon un plan régulier et couverts de toits à longs pans. Au fond de la cour se dresse le corps de logis principal, haut de trois niveaux sur sous-sol, et dont la façade postérieure se déploie sur le jardin. Une aile en retour d'équerre à gauche sépare la cour du cloître, qui était fermé à l'est par l'église prieurale détruite. L'écurie forme un long corps de bâtiment bordant le jardin à l'est, perpendiculaire au corps de logis. Les avant-corps latéraux sur jardin du bâtiment principal sont couverts d'un toit brisé. Le jardin paysager assez profond est traversé et bordé au fond par deux bras de la Vesle qui traverse la ville.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    jardin mixte
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • croupe brisée
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour cage ouverte
  • Jardins
    groupe d'arbres, parterre, pelouse
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association cultuelle

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date d'enquête 2003 ; Date(s) de rédaction 2007
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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