Dossier d’œuvre architecture IA02000905 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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  • inventaire topographique, ville de Guise
Ancienne ferme Besson
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guise - Guise
  • Commune Guise
  • Adresse 165, 179 rue Chantraine , boulevard Jean-Jaurès
  • Cadastre 1984 AB 470, 618, 619
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, remise, cour

La ferme, dont l'ancien logis de brique et pierre porte la date de 1840 gravée sur la porte cochère, aurait été construite à partir de 1830 pour Charles-André Besson, également maire de Guise. C'est à ce dernier titre qu'il commence également à détruire l'ancienne enceinte de la ville pour procurer du travail aux nécessiteux. De fait, les corps de ferme s'étendent en bordure de l'actuel boulevard Jean-Jaurès, qui occupe l'emplacement de la section de mur située jadis entre la porte Chanteraine et le bastion Saint-André. La propriété, qui appartient à la famille de l'actuel exploitant depuis 1890, est peu à peu aliénée au gré des successions et des partages : l'extrémité est sur le canal de la Filature est occupée par une maison de maître de la fin du 19e siècle qui possède une remise ancienne (32, boulevard Jean-Jaurès), tandis que l'angle de la rue Chantraine et du boulevard est aujourd'hui occupé par des maisons construites entre le début et le milieu du 20e siècle. Le corps de logis sur la rue Chantraine, enfin, partagé en deux entités, est séparé des bâtiments d'exploitation depuis les années 1950-1960. Ces derniers, détruits en grande partie durant la première guerre mondiale (à l'exception du portail d'entrée et de cinq travées à sa gauche) ont été reconstruits en 1929.

Les bâtiments d'exploitation, jadis reliés par le corps de logis et ses annexes, sont alignés en deux rangées parallèles de part et d'autre de la longue cour. La pierre est utilisée pour les encadrements de baies, bandeaux et pilastres qui animent la façade sur rue du logis, sur laquelle est percée la porte charretière cintrée entourée de pierre bleue.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ardoise, matériau synthétique en couverture
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    étage de soubassement, 2 étages carrés, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Remarquable par la qualité de ses bâtiments, cette ferme se signale surtout par son importance au cœur de la ville.

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de l'Aisne
(c) AGIR-Pic
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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