• inventaire topographique, canton de Villers-Bocage
  • patrimoine funéraire
Cimetière communal de Vaux-en-Amiénois
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Villers-Bocage
  • Commune Vaux-en-Amiénois
  • Lieu-dit près de la Croisette
  • Cadastre 1936 D 254
  • Dénominations
    cimetière
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle funéraire, croix de cimetière

Le cimetière de Vaux-en-Amiénois était jusqu'au 19e siècle installé autour de l'église paroissiale, sur une superficie de 550 m² environ. Pour des raisons d'hygiène, on le déplace au milieu du 19e siècle (1851) hors des limites du village, sur un terrain donné par M. Fouquet, tandis que l'ancien cimetière est transformé en place publique. Le nouvel emplacement se situe entre le village de Vaux-en-Amiénois et le hameau de Frémont. Sa position isolée et l'obligation de payer des droits de concession, entraînent des protestations. Frémont possède alors son propre cimetière, autour de la chapelle : cet enclos funéraire fut à son tour fermé en 1852, malgré l'attachement que lui portaient les habitants. Le cimetière communal est par la suite agrandi par des donations, comme celle d'Anne-Marie Domont. Il comporte plusieurs tombes anciennes (2e moitié 19e et 1ère moitié 20e siècle), signées par des marbriers amiénois. 14 stèles commémorent le sacrifice des soldats britanniques pendant la première guerre mondiale, essentiellement en novembre et décembre 1916. Par ailleurs, un tombeau familial évoque aussi la mémoire d'un Poilu tombé en 1915 (oeuvre étudiée).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Dessein entreprise de monuments funèbres
      Dessein entreprise de monuments funèbres

      Entreprise de monuments funèbres établie à Amiens, route de Rouen, à proximité du cimetière du Petit-Saint-Jean.

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    • Auteur :
      Castermant entreprise de monuments funèbres
      Castermant entreprise de monuments funèbres

      Entreprise de monuments funèbres fondée par Jules Castermant (né en 1882 à Hainaut), tailleur de pierre d'origine belge, installé à Amiens vers 1900, 404 rue Saint-Maurice (recensement de population 1906). En 1911, il se déplace au 428 rue Saint-Maurice.

      En 1920, l'entreprise passe à Veuve Castermant et A. Castermant, tailleur de pierre, 387 rue Saint-Maurice (annuaire). Il s'agit vraisemblablement de son fils Albert, né en 1905. De 1938 à 1945, elle est donnée au 293 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).

      Les recensements de population signalent également Arthur Castermant (né à Amiens en 1890), tailleur de pierre chez Galampoix (1906) puis chez Sueur (1911).

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    • Auteur :
      Lamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbres , dit(e) Lamolet, H. Lamolet, T. Lamolet
      Lamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbres

      Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).

      L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.

      L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).

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    • Auteur :
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)

      Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.

      Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.

      L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.

      Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).

      En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).

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    • Auteur :
      Geevers Entreprise de marbrerie et sculpture de monuments funèbres
      Geevers Entreprise de marbrerie et sculpture de monuments funèbres

      Entreprise de marbrerie et sculpture de monuments funèbres fondée par François Geevers, sculpteur et marbrier d'origine belge, né en 1835 et installé à Amiens au milieu du XIXe siècle.

      François Geevers est domicilié Esplanade de Beauvais (au recensement de 1872) et papier à en-tête de 1882 (13 Esplanade de Beauvais).

      Son frère Jean-Baptiste Geevers, marbrier, né en 1839, est domicilié rue du Moulin.

      Le nom semble ensuite se franciser et devient GEVERS.

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    • Auteur :
      Gadré marbrerie et entreprise de monuments funèbres
      Gadré marbrerie et entreprise de monuments funèbres

      Entreprise de marbrerie et de monuments funèbres fondée à Amiens 401 rue Saint-Maurice par Onésime Gadré-Retourné, marbrier né en 1852, à Rumesnil. En 1906 et 1911 (recensement de population), Onésime y emploie ses deux fils Albert né en 1882 et Alfred né en 1883, également marbriers.

      Albert Gadré, entrepreneur de monuments funèbres à Amiens, lui succède vers 1920 au 279 rue Saint-Maurice (annuaire et AC Amiens 2M 17/27). L'entreprise est également attestée 401 rue Saint-Maurice de 1905 à 1945 (annuaire et AC Amiens 2M 17/27).

      Le tombeau de la famille Gadré-Tattegrain (cimetière de Montières) mentionne : Omer Gadré (1869-1946), Désiré Gadré (1840-1925) et Jules Tattegrain (1867-1933).

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  • Typologies
    cimetière indépendant (graveyard) de plan régulier
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000