D'après le registre communal, cette concession fut acquise en novembre 1841, par Denis Désiré Maillet-Hernas, propriétaire, domicilié à Amiens, 24 rue de Noyon. La stèle à croix porte la signature de l'entrepreneur Lesot.
Dossier d’œuvre architecture IA80006600
| Réalisé par
Vincent Caroline
;
Vincent Caroline
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- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Enclos funéraire de la famille Maillet-Hernas
Œuvre repérée
Auteur
-
Vincent CarolineVincent CarolineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
-
Commune
Amiens
-
Adresse
rue Saint-Maurice
,
87 plaine D Cimetière de la Madeleine
-
Cadastre
non
cadastré
-
Dénominationsenclos funéraire
-
Appellationsfamille Maillet-Hernas
-
Parties constituantes non étudiéesclôture
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Lesot (entreprise de monuments funèbres)entrepreneur signatureLesot (entreprise de monuments funèbres)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.
Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.
L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.
Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).
En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).
-
Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par des poteaux en calcaire, reliés par un portillon antérieur central en fonte moulée (mauvais état) et par des barres en fonte (manquantes à gauche), qui sont fixés sur une pierre de seuil en calcaire. Le sol, auquel on accède par trois marches en calcaire, est rehaussé.
Elle contient deux monuments : au centre, se trouve une petite stèle à croix en granite belge (fig. 3) et au fond, un pilier en forme d'obélisque à quatre pans en calcaire (fig. 2), fixé sur un socle quadrangulaire mouluré.
Inscriptions :
Dates des décès (pilier en forme d'obélisque, face antérieure) : 1841 ; 1868 ; 1894 ; 1900 / (face gauche) 1826 ; 1843 / (face droite) 1848 / (face postérieure) [muet].
Épitaphe (pilier en forme d'obélisque) : Mr. Pierre François / HERNAS / propriétaire / époux de D[am]e Marie / QUIN / décédé le 8 août 1826 / âgé de 53 ans 6 mois / - / Il vécut bon époux et / bon père.
Épitaphe (croix funéraire en pierre) : A / la / pieuse / mémoire / d'une amie bien aimée / - / Mademoiselle / Stéphanie MAILLET / - / Simple, droite et craignant Dieu / Elle s'est dévouée au service du / Divin Maître dans la pratique de / la charité qu'elle a porté jusqu'à / l'oubli d'elle-même. Elle a soutenu / la maison du Seigneur et contribué / à la magnificence de ses Temples. / Sa foi et sa bonté l'ont sanctifiée / et rendue chère à tous. Et parce / qu'elle avait aimé Dieu dans ses / pauvres, elle n'éprouva aucune / crainte dans la mort. Toute son / espérance était en la miséricorde / de Dieu.
Inscription concernant le destinataire (pilier en forme d'obélisque) : Famille Maillet-Hernas.
Monogramme (pilier en forme d'obélisque) : M-H.
Signature (stèle à croix, base, en haut à droite, calligraphié) : Lesot.
-
Murs
- calcaire
- granite
- fonte
-
Typologiescomposition hétérogène ; obélisque ; croix funéraire (pierre)
-
État de conservationmauvais état, envahi par la végétation
-
Techniques
- fonderie
- sculpture
-
Précision représentations
La croix de la petite stèle est agrémentée d'un Christ en fonte. La partie supérieure du pilier, surmontée d'une croix en fonte ouvragée et moulée agrémentée de palmettes feuillagées et de deux visages d'angelots à la base, est sculptée d'une belle couronne d'immortelles entrelacée de rubans et ornée, au centre, du monogramme de la famille.
-
Statut de la propriétépropriété publique
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession rehaussée conserve sa clôture et contient deux monuments. Le plus ancien est l'obélisque en calcaire (fig. 2), réalisé vers 1841 (date d'acquisition de la concession et de l'une des inhumations). La croix en granite belge (fig. 3) est un tombeau individuel, signée par l'entrepreneur Lesot et probablement élevé vers 1900, à la mémoire de Stéphanie Maillet, comme le précise la longue épitaphe.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
-
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Date(s) d'enquête :
2007;
Date(s) de rédaction :
2007,
2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Vincent Caroline
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Barbedor Isabelle
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Barbedor Isabelle
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
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