Dossier d’œuvre architecture IA60001099 | Réalisé par
Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, arrondissement de Compiègne
  • patrimoine de la Reconstruction
Glacerie Saint-Gobain Chantereine
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Deux Vallées - Ribécourt-Dreslincourt
  • Hydrographies canal latéral de l' Oise
  • Commune Thourotte
  • Lieu-dit Chantereine
  • Cadastre 1985 A 7, 43 à 54, 262, 728, 797, 805, 806, 997, 1484
  • Dénominations
    glacerie
  • Appellations
    Saint-Gobain Chantereine
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    voie ferrée, conciergerie, bureau, atelier de fabrication, magasin industriel, entrepôt industriel, aire des matières premières, hangar industriel, chaufferie, cheminée d'usine, château d'eau, réservoir industriel, cantine, jardin

A l'issue de la Première Guerre mondiale, la société Saint-Gobain utilise les indemnités de dommages de guerre des glaceries de Chauny et Saint-Gobain, entièrement détruites, pour reconstruire une nouvelle usine près d'une voie ferrée et d'une voie navigable. Le site de Thourotte, au lieu-dit Chantereine, alors occupé par une ferme et un moulin, dit de Louvet, est retenu.

Les travaux commencent en 1920, vraisemblablement sous la direction de Noullet, architecte de la Compagnie. Ils sont confiés à l'entreprise Limousin, spécialisée dans les travaux en béton armé, et à laquelle collabore l'ingénieur Freyssinet. L'entreprise intègre là les éléments les plus modernes de productivité, notamment en installant une chaîne de douci-poli continu. La construction des bâtiments est achevée en 1922 et la première coulée de verre de la nouvelle usine a lieu en juillet 1923.

Après l'instauration du twin-douci, de nouveaux bâtiments sont érigés au début des années 1950 pour accueillir les nouvelles lignes de fabrication, et leur extension en 1961.

En 1971, le site de production s'agrandit au dépend des cités ouvrières. La nouvelle ligne, dite Float, est construite à l'emplacement de la cité Basse et le démarrage a lieu l'année suivante. Aujourd'hui, le site est occupé Saint-Gobain vitrage et Sekurit, deux unités du groupe Saint-Gobain.

Production équipement et évolution techniques : En 1932, le procédé traditionnel de fours à pots est remplacé par un système de coulée continue. La production est alors augmentée de 50 % et passe de 100 t. / jour à 150 t. / jour. entre 1932 et 1938 et atteint 180 t. / jour en 1948. en 1942 est inaugurée le procédé du twin-douci, qui permet le doucissage de la glace en continu sur les deux faces en même temps. En 1961, la production de verre atteint 280 t. / jour. En 1962, l'usine se spécialise dans la fabrication de verre plat, moulage et fibre de verre. C'est à cette époque qu'elle adopte le procédé de polissage Jusant. Avec l'adoption de la ligne float et les nouvelles techniques de fabrication, le site de Chantereine atteint une production de 600 t. / jour, et 700 t. en 1981.

Approche sociale et évolution des effectifs : Au début de l'activité, l’usine compte de 67 employés et 712 ouvriers spécialisés. En 1962 : plus de 2000 salariés. 1983 : 1700 salariés. En 1999 : 1400 salariés. Existence d'un fonds d'archives.

Site occupant une superficie de 64 ha et desservi par un embranchement ferroviaire et une voie navigable. Les anciens ateliers de fabrication, transformés en magasins, sont en béton armé et parpaings de béton. Ils sont couverts d' un toit bombé également en béton armé, percé de puits de lumière assurant un éclairage zénithal. Les aménagements et l'extension du site ont permis la construction de bâtiments en béton armé et parpaing de béton, dont une partie est couverte de shed ou en terrasse. D'autres présentent une charpente métallique apparente supportant une toiture en tôle de ciment amiante et matériau synthétique translucide.

  • Murs
    • béton
    • brique
    • parpaing de béton
    • béton armé
    • pan de béton armé
    • pan de fer
  • Toits
    ciment amiante en couverture, béton en couverture, verre en couverture, matériau synthétique en couverture
  • Couvrements
    • charpente en béton armé apparente
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • toit bombé
    • shed
    • pignon couvert
  • Escaliers
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Énergies
    • énergie thermique
    • énergie électrique
    • produite sur place
    • achetée
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler