Ce cimetière, dont la partie nord relevait de la paroisse de Campremy, est déjà signalé en 1682 sur un plan terrier du prieuré de Wariville. À cette époque, il est déjà commun à Thieux et Campremy comme l'indique un autre document seigneurial de l'abbaye de Saint-Lucien établi en 1686. Il comprenait alors une chapelle et une croix de cimetière, figurées sur les plans.
Le cimetière de Thieux est agrandi en 1890 et 1892 à la suite de deux acquisitions de terrains appartenant aux familles Pilavoine et Martin. En 1894, M. Bacot, maçon à Thieux, construit les murs de clôture en brique, toujours en place. Le portail est fabriqué par M. Thullier, serrurier à Saint-Just.
Campremy transfère son cimetière près du village en 1912 suivi de Thieux en 1927. Les tombeaux sont alors abandonnés et quelques uns, remontant au 19e siècle, sont encore visibles à l'état de vestiges. La partie sud rattachée à Thieux comprend les tombeaux les mieux conservés avec notamment les monuments funéraires en forme de chapelle des familles Quette et Dhardiviller-Labitte.