Dossier de présentation du mobilier IM60001719 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
Le mobilier de l'église Saint-Martin de Cormeilles, Église paroissiale Saint-Martin de Cormeilles
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de l'Oise Picarde
  • Parties constituantes non étudiées
    chemin de croix, verrière, confessionnal, fonts baptismaux, clôture des fonts baptismaux, croix d'autel, statue, canon d'autel, croix d'autel, chaire à prêcher, croix, tableau, groupe sculpté, plaque commémorative, châsse, clôture d'autel, pupitre d'autel, lampe de sanctuaire, chandelier d'église, fauteuil de célébrant, seau à eau bénite, harmonium, autel, gradin d'autel, tabernacle, exposition, lutrin, retable, meuble de sacristie, encensoir, ostensoir, baiser de paix, ciboire, calice, patène, bassin à burettes, vase, brancard de procession, cloche, tabouret d'église

L’histoire de l’ameublement de l’église sous l’Ancien Régime n’est pas connue en l’état des recherches actuelles. Quelques objets de cette période sont néanmoins conservés. Deux statues du 18e siècle en bois polychrome sont visibles dans le chœur : la première figure saint Éloi et la seconde, classée au titre objet en 1960, la Charité de saint Martin. Cette dernière porte la date de 1733. D'autre part, la cuve des fonts baptismaux pourrait remonter au 18e siècle (le pied est une réfection postérieure).

C’est toutefois après le 1er tiers du 19e siècle que la grande majorité du mobilier actuel est acquis. Cet ameublement s’opère très certainement à la suite de la campagne d’agrandissement de l’édifice à partir de 1828. Ainsi, l’ensemble du maître-autel avec son retable monumental en forme de temple classique et les deux autels secondaires sont construits. Le traitement des bas-reliefs et des statues en plâtre qui décorent l’autel principal relève également du style néoclassique. Le tableau au-dessus de l’autel figurant la Charité de saint Martin renvoie à la même campagne. Cet ensemble pourrait être attribué au 2e tiers du 19e siècle. La chaire à prêcher, portant également un décor de style néoclassique est installée en 1854 (date portée). C'est certainement un peu plus tard dans la 2e moitié du 19e siècle que le cortège de statues en plâtre polychrome des quatre évangélistes, de saint Nicolas et de sainte Catherine est installé. En effet, leur style néogothique contraste avec le reste du mobilier de l'édifice et laisse penser à une acquisition postérieure.

De plus, une commande complète de verrières est passée à l’atelier Bazin-Latteux du Mesnil-Saint-Firmin. Les vitraux sont posés à partir de la fin des années 1860. Les deux premières verrières visibles en entrant dans l’église ont été installées un peu plus tard, dans les années 1880. Elles proviennent de l’atelier du peintre-verrier J. E. Roussel, situé à Beauvais. C'est à l'extrême fin du 19e siècle qu'un calice et sa patène, issus de l'atelier des orfèvres Desmarquet Frères, rejoignent les objets liturgiques.

Dans la 1ère moitié du 20e siècle, de nouvelles statues sont intégrées au mobilier, en lien avec le développement du culte de nouveaux saints : la Vierge de Lourdes, puis à partir des années 1920, sainte Thérèse de Lisieux et sainte Jeanne-d’Arc. Après le concile de Vatican II (1962-1965), un nouveau pupitre et un nouveau lutrin d’autel sont acquis. L'autel est par ailleurs avancé et détaché de sa partie supérieure (gradins, tabernacle, exposition).

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Roussel Joseph-Eugène
      Roussel Joseph-Eugène

      Peintre-verrier actif à Beauvais de 1860 à 1891. Né à Paris (VIIIe arrondissement) le 1er juin 1834. Il se marie le 18 août 1857 dans le VIIIe arrondissement de Paris. À cette date, il est déjà peintre sur verre et demeure à La Chapelle (Seine), au n°5 rue de la Goutte d’Or. En 1860, il est peintre-verrier, domicilié à Beauvais, au n°22 de la rue Saint-Thomas.

      De 1881 à 1891, il habite au n°37 de la rue Sainte-Marguerite à Beauvais (recensement). Il aura pour successeur à la même adresse (rue Sainte-Marguerite) le peintre-verrier Charles-Louis Koch (recensement de 1896).

      Roussel meurt à Paris (XVIe arrondissement) le 15 juillet 1894. Il habitait à cette époque au n°28 de la rue des Acacias (Paris, XVIIe arrondissement). Dans l’acte de décès, il est mentionné comme peintre-verrier.

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    • Auteur :
      Bazin-Latteux (1846 - 1906)
      Bazin-Latteux

      Atelier et fabrique de verrières peintes.

      Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862) fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée à Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.

      D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995. p. 34-35.

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    • Auteur :
      Maison Raffl (1857 - 1953)
      Maison Raffl

      Maison spécialisée dans la statuaire religieuse créée à Paris en 1857 par Ignaz Raffl. En 1871 il créé la Vierge couronnée installée sur l'esplanade du sanctuaire de Lourdes dont le modèle est ensuite largement diffusé. Les ateliers sont d'abord situés boulevard Saint-Jacques puis de 1870 à 1936 au n°64 de la rue Bonaparte. De nouveaux ateliers sont construits en 1883 au n°33 de la rue Régnier. L'entreprise se développe grâce au rachat de nombreuses fabriques parisiennes.

      La marque commerciale "La Statue Religieuse" apparaît en 1911. En 1936, l'entreprise est transférée au n°13 de la rue Pierre-Leroux. Face aux critiques formulées par les autorités religieuses et à la chute des ventes de la production sulpicienne, "La Statue Religieuse" est mise en liquidation en 1953.

      Sources :

      https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/raffl/ [consulté le 09/04/2024]

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_Raffl [consulté le 09/04/2024]

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    • Auteur :
      Delahaye Emile
      Delahaye Emile

      Statuaire. Né à Amiens en 1868, domicilié 3 rue Constantine (recensement de 1911). Fabricant de statues et d'ornements religieux amiénois de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

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Documents d'archives

  • AD Oise. Série V ; sous-série 1 V: 1 V 544. Cormeilles. Inventaire du mobilier de l'église, 1905.

Bibliographie

  • GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Crèvecœur, arrondissement de Clermont (Oise). Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins, 1836.

    p. 35-38.

Annexes

  • Liste du mobilier de l'église Saint-Martin de Cormeilles
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Édifice
Église paroissiale Saint-Martin de Cormeilles

Église paroissiale Saint-Martin de Cormeilles

Commune : Cormeilles
Adresse : rue de l'Église