Dossier d’œuvre architecture IA59002734 | Réalisé par ;
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Maison
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Pévèle-Carembault - Orchies
  • Commune Beuvry-la-Forêt
  • Adresse 363 (? ou 344) rue Jacques-Varlet
  • Cadastre 1817 A 784, 783 ; 1875 A 811, 810 ; 2003 B 494

Les caractéristiques générales du bâti et l'occupation de la parcelle attestée sur le cadastre de 1817 laissent à penser que cette maison élémentaire a été construite dans les deux premières décennies du 19ème siècle. Le cadastre de 1875 indique l'adjonction de deux petits volumes contre un des murs pignons et la façade postérieure. La façade sur rue a été probablement remaniée et réparée d'un enduit dans la seconde moitié du 19ème siècle. L'enduit de soubassement a été restauré plus récemment.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle

La maison, de modeste dimension, est construite en brique et couverte d'un toit à longs pans brisés, en tuile flamande, à pignons découverts. Sa forme est marquée par l'important volume de la toiture et la faible hauteur des murs gouttereaux. La façade sur rue se compose de 4 travées irrégulièrement disposées. Elle est recouverte d'un enduit fait "aux clous" (tradition orale : planche de bois cloutée passée sur l'enduit frais pour réaliser une multitude de petites cavités) sur soubassement en faux-appareil régulier. Les murs pignons se distinguent par le remploi de blocs appareillés en calcaire et la réalisation particulière des rampants en épis de différents formats. Une ancre de mur en bois est visible sur le pignon ouest. Une série de petites constructions basses et mitoyennes en appentis vient prolonger le volume sur l'arrière. Ces adjonctions ont fait disparaître le brisis du toit transformé en long pan. Le remploi de calcaire blanc, matériau inusité dans l'habitat vernaculaire de la commune, pourrait provenir de l'ermitage de l'abbaye de Marchiennes construit à la fin du 18ème siècle, détruit après la Révolution, qui était situé à quelques centaines de mètres.

  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • enduit
  • Toits
    tuile flamande
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Nord : Série P (cadastre) : P31/419 : 1875, section A de Bourgogne, 2ème feuille.

Périodiques

  • DELSALLE, Paul. L'Ermitage de Beuvry-la-Forêt. Un petit château disparu. s.l., n.d.

Documents figurés

  • Plan cadastral, section A de Bourgogne, 2ème feuille, 1817 (AD Nord ; P31/127).

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
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