• inventaire topographique, ville de Vervins
Peinture monumentale : La Justice civile et de la Justice commerciale illuminées par la Justice céleste
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vervins
  • Commune Vervins
  • Adresse Palais de justice , 3 place du Palais
  • Emplacement dans l'édifice au fond de la salle d'audience au dessus du bureau des magistrats
  • Dénominations
    peinture monumentale
  • Titres
    • Justice civile et la Justice commerciale illuminées par la Justice céleste (La)

La peinture monumentale, La Justice civile et la Justice commerciale illuminées par la Justice céleste, a été réalisée du 10 au 29 septembre 1846 par le peintre parisien Louis-Nicolas Lemasle (Paris 1788-Barisis-aux-Bois 1876). L’œuvre a été exécutée pendant la période saint-quentinoise de Lemasle (1830-1862) alors que le peintre exerçait la fonction de directeur à l’École Royale gratuite de dessin, fondée par Maurice-Quentin de La Tour. Cette œuvre allégorique s'inscrit dans le répertoire de la peinture officielle de la Monarchie de Juillet. Elle renoue avec les règles de composition des scènes judiciaires médiévales (axe vertical de symétrie où figurent les représentations symboliques du Christ et du Souverain-juge). La représentation du chemin de fer et la présence d'une allégorie liée à la juridiction commerciale constituent par ailleurs un fait relativement nouveau et particulièrement représentatif d'une époque où l'on observe une accélération du progrès économique et la révolution industrielle. La représentation de la prison de Lemasle, très proche par ailleurs de la maison d'arrêt de Château-Thierry conçue à la même époque par l'architecte Henri Van Cléemputte, constitue un autre exemple, certes moins frappant mais tout aussi caractéristique, des grands travaux engagés par l’État dans la 1ère moitié du 19e siècle.

  • Catégories
    peinture murale
  • Structures
    • plan, semi-circulaire
  • Matériaux
    • matériau textile, support peinture à l'huile, marouflé
  • Précision dimensions

    h = 245 ; la = 280.

  • Iconographies
    • figure, justice femme, dans les airs, allégorie
    • divinité, croix, mandorle, rayon
    • représentation animalière, symbole coq
    • représentation d'objet, couronne, main de justice balance, épée, livre, autel, croix, attribut de la royauté
    • vue d'architecture, prison, beffroi, tour
    • fond de paysage, ciel, mer, train, wagon, voie ferrée
  • Précision représentations

    La composition semi-circulaire présente un axe de symétrie vertical, matérialisé par une croix rayonnante et une balance (Justice céleste), surplombant un autel décoré d'un coq gaulois et sur lequel sont déposés la bible, une lance, une tunique avec hermine et la couronne royale (Justice terrestre). De part et d'autre, 2 allégories féminines flottant dans les airs, symbolisant à gauche la Justice commerciale et à droite la Justice civile, tiennent respectivement dans leurs mains le Code de commerce et la main de justice, le Code civil et le glaive. L'ensemble se dégage sur un fond de paysage où prédomine le ciel. Celui-ci est assujetti à l'axe symbolique de la discrimination du bien et du mal. A gauche, les échanges commerciaux sont symbolisés par un train à vapeur lancé à pleine vitesse se dégageant sur le beffroi d'une ville. A droite le monde carcéral symbolisé par une prison est plongé dans une profonde obscurité.

  • Inscriptions & marques
    • signature, peint, sur l'oeuvre
    • date, peint, sur l'oeuvre
    • inscription concernant une restauration, peint, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    Lemasle faciebat anno 1846 (du 10 au 29 7bre) / Rinfrescato per Scribanti J 1923.

  • État de conservation
    • oeuvre restaurée
    • repeint
  • Précision état de conservation

    L’œuvre a été restaurée en 1923.

  • Statut de la propriété
    propriété du département
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
Date(s) d'enquête : 1997; Date(s) de rédaction : 1999
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