Dossier d’œuvre objet IM02004588 | Réalisé par
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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  • enquête thématique régionale, la basilique de Saint-Quentin
Statue (petite nature) : Saint Michel terrassant le dragon
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois - Saint-Quentin
  • Commune Saint-Quentin
  • Adresse Ancienne collégiale royale, actuellement basilique Saint-Quentin
  • Emplacement dans l'édifice déambulatoire adossée au mur séparant la chapelle Saint-Louis de la chapelle absidiale centrale
  • Dénominations
    statue
  • Titres
    • Saint Michel terrassant le dragon
  • Parties constituantes non étudiées
    console

Cette statue de saint Michel est attribuable aux ateliers du nord de la France. Les caractéristiques stylistiques de l'oeuvre (traitement accusé des plis du vêtement qui évoque la sculpture sur bois, visage anguleux aux yeux en amande, cheveux bouclés encadrant le visage et dégageant le front, mouvement dynamique du corps animé par une légère torsion, caractère fantastique du dragon foulé par l'archange) permettent de dater cette sculpture de la seconde moitié du 15e siècle. L'histoire de cette oeuvre n'est pas connue jusqu'en 1855, date à laquelle le baron de Guilhermy la remarque, déposée dans la chapelle Saint-Michel qui occupe le premier étage du clocher. C'est dans la seconde moitié du 19e siècle que la statue a gagné l'emplacement qui est encore le sien aujourd'hui.

La statue est en calcaire peint de couleurs variées et se dresse sur une base rectangulaire. Le revers de la statue est ébauché, presque plat, légèrement évidé au centre. Ce revers ne comporte pas de polychromie. Sans être réellement une statue d'applique, l'oeuvre était faite pour être vue seulement de face ou de trois-quarts. La lance en bois est un élément rapporté.

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
    • d'applique, (incertitude),
    • revers ébauché
  • Matériaux
    • calcaire, taillé, peint, polychrome
  • Précision dimensions

    Dimensions de la statue, sans la console : h = 131 ; la = 65 ; pr = 36. Dimensions de la console : h = 36,5, la = 52, pr = 29.

  • Iconographies
    • figure biblique, dragon saint Michel, en pied, de trois-quarts, tunique, manteau, lance, bouclier, foulant aux pieds
  • Précision représentations

    L'archange saint Michel est représenté debout, le haut du corps tourné de trois-quarts. Il pose le pied droit sur le démon renversé sur le dos, figuré sous les traits d'une sorte de dragon dont la langue se termine par des flammes, et la queue par une pointe de flèche. Saint Michel, revêtu d'une longue tunique ceinturée à la taille et d'un manteau maintenu par un fermail ouvragé, possède un visage effilé encadré par de longs cheveux bouclés. Il tient dans sa main droite la lance avec laquelle il transperce la gueule du monstre, et de l'autre un bouclier en forme d'écu de tournoi, reconnaissable à son échancrure. La lance étant une création moderne, il est possible que l'archange ait plutôt tenu à l'origine une grande croix, avec la hampe de laquelle il perçait la gueule du monstre. Le traitement de la chevelure de l'archange, très discret sur le dessus de la tête, incite à se demander si un ornement (couronne, bandeau, diadème) n'y était pas posé à l'origine. Les archanges portent parfois ce genre de bijou, symbole de leur rang élevé dans la hiérarchie céleste..

  • État de conservation
    • oeuvre restaurée
    • repeint (incertitude)
    • manque
  • Précision état de conservation

    Certaines parties de l'oeuvre paraissent avoir été rapportées : il s'agit peut-être de restaurations. La polychromie actuelle est moderne et semble recouvrir une polychromie plus ancienne. Il manque la plus grande partie de la lance ou de la croix de l'archange et ses ailes (ainsi que l'ornement de sa chevelure s'il y en avait un). La statue a perdu quelques éclats.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    classé au titre objet, 1971/11/04
  • Référence MH

Documents d'archives

  • BnF (Cabinet des Manuscrits) ; naf 6108. Collection Guilhermy.

    folio 314 verso.
  • A Evêché Soissons. 3 F 1893-1896. État présenté par M. le curé de la Basilique de Saint-Quentin.

    p. 14 ter

Bibliographie

  • DREILING, Prof. Dr. Raymund. Die Basilika von St. Quentin. Ihre Geschichte und ihr Charakter. St. Quentin, 1916.

    p. 45
  • HACHET, Jules. La basilique de Saint-Quentin. Son Histoire - Sa Description. Troisième édition. Saint-Quentin : Imprimerie moderne, 1926.

    p. 37
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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