Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1869, par Louis Aubert, domicilié à Amiens, 68 rue des Trois-Cailloux.
Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur Bouvin, domicilié à Amiens, 12 rue du Boucaque, a réalisé des travaux en 1877 et que l'entrepreneur L. Delalieux a construit un monument en 1882.
Cette concession, en bordure d'allée, est matérialisée par un sol recouvert de dalles en pierre de Tournai. Elle contient un haut pilier en forme d'obélisque en pierre de Tournai, dont la base est agrémentée de chaque côté de vantaux cintrés (celui de gauche est déposé).
Inscriptions :
Dates des décès (base) : 1882 ; 1911.
Inscription concernant le destinataire : Concession Aubert-Deparis.
La partie supérieure du pilier est sculptée d'une couronne de fleurs entrelacée de rubans.
Le décor moulé en bronze, ornant la partie supérieure du monument, présente sur chaque face deux têtes identiques, encadrées dans un cercle dont la base est feuillagée. Il figure un visage masculin aux cheveux ondulés, dont deux mèches viennent se nouer autour du cou. Des rayons solaires émanent de ce visage.
Cette concession, dont la clôture a disparu, contient un tombeau en forme d'obélisque en pierre de Tournai, probablement élevé en 1882 (date de la première inhumation mentionnée) par l'entrepreneur L. Delalieux (autorisations de construction). L'obélisque est surmonté d'un décor en bronze représentant une tête géminée rayonnante, qui pourrait être un symbole franc-maçon.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/4. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1874-1884).
Marbrier d'origine belge (né en 1836) installé à Amiens au milieu du 19e siècle. Il est installé rue Vascosan en 1872 (recensement de population), puis Grande rue Saint-Maurice en 1881 (recensement de population). Son entreprise est reprise par Marcel Sueur.