Dossier d’œuvre architecture IA80005985 | Réalisé par ;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Tombeau (stèle funéraire) de la famille Beaucousin-Mille
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Ville d'Amiens

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Amiens
  • Adresse rue Saint-Maurice , 137bis plaine E Cimetière de la Madeleine
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    tombeau
  • Appellations
    famille Beaucousin-Mille
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en décembre 1867, par Julien Beaucousin, domicilié à Amiens, 34 rue de Metz.

Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur M. Sueur a réalisé des travaux d'agrandissement du caveau et a posé le dallage en 1905.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle, 4e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1905, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Sueur marbrerie et entreprise de monuments funèbres , dit(e) Marcel Sueur, Robert Sueur
      Sueur marbrerie et entreprise de monuments funèbres

      Marbrerie et entreprise de monuments funèbres amiénoise dirigée par Marcel Sueur, neveu de Léopold Delalieux, dont il prend la succession.

      En 1881, Marcel Sueur (né en 1864 à Auchevillers) et Léopold Sueur (né en 1867 ou 1868) sont ouvriers tailleurs de pierre chez leur oncle (recensement de population), Grande rue Saint-Maurice.

      Marcel Sueur-Mallart est établi rue 381-383 Saint-Maurice (recensements de population de 1906 et 1911). Lui succède son fils Robert Sueur (né en 1894), domicilié 381 rue Saint-Maurice, en 1937-1938 (AC Amiens 2M 17/27).

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      entrepreneur attribution par source

Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé à portillon antérieur central, fixée sur une pierre de seuil en calcaire. Le sol est recouvert de dalles en calcaire et la tombale fermant l'entrée du caveau est en granite gris poli (remaniement de 1988). Elle contient une stèle à entablement et fronton triangulaire en calcaire, agrémentée de trois tables en marbre (ou pierre d'Ecaussine). Trois tablettes en marbre, ainsi qu'une quatrième en marbre noir poli (remaniement de 1988), sont fixées sur la base.

Inscriptions :

Dates des décès : 1867 ; 1901 ; 1909 / 1894 ; 1918 ; [1918] / 1917 ; 1942 ; 1940 ; 1951 / (base) 1971 ; 1973 / 1988 / [non lu : 1902 (?) ] / 1966.

Épitaphe : Léon Charles / BOUCHER / chevalier de la Légion d'Honneur / né à Altkirch le 22 avril 1833 / décédé à Paris le 23 mai 1918 / - / Maurice Charles / BOUCHER / capitaine au 213e R[égimen]t d'Artillerie / chevalier de la Légion d'Honneur / décoré de la croix de guerre / Mort au champ d'honneur / dans sa 29e année.

Inscription concernant le destinataire (entablement, en relief) : Famille Beaucousin-Mille.

  • Murs
    • calcaire
    • marbre
    • granite
    • fonte
    • fer
  • Typologies
    stèle funéraire architecturée (entablement et fronton)
  • Techniques
    • fonderie
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Précision représentations

    La grille est ornée de fleurons et de pommes-de-pin et le portillon est surmonté d'une croix rayonnante à volutes. Le fronton de la stèle, initialement surmonté d'un élément (disparu), était orné à l'origine d'un médaillon rond incrusté (aujourd'hui également disparu). Une palme en laiton (?) portant l'inscription "S.D.L.H" et ornée de la croix de la Légion d'Honneur ainsi qu'un Christ en croix en bronze sont déposés au pied du monument.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession, délimitée par une grille en fonte et fer forgé, contient une stèle à entablement et fronton triangulaire en calcaire, typologie très fréquente au cimetière de la Madeleine. Légèrement remanié en 1988, ce tombeau a sans doute été réalisé vers 1867 (date d'acquisition de la concession et de la première inhumation). L'entrepreneur M. Sueur a agrandi le caveau et a posé le dallage en 1905 (autorisations de construction).

Documents d'archives

  • AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.

  • BM Amiens. Série M ; 2 M 18/9. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1905-1906).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007, 2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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