Dossier d’œuvre architecture IA00062757 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc (Rédacteur)
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • patrimoine industriel, Armentières
Usine de chaussures Georges Debosque dite Nordlys (détruite)
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Armentières
  • Commune Armentières
  • Adresse quai de Beauvais , 47 à 49 ancienne rue du Pont-de-Beauvais
  • Cadastre 1888 B1 27 A 283  ; 1935 B17 2059 A 2078  ; 1983 BE 94
  • Dénominations
    usine de chaussures
  • Appellations
    Usine de chaussures Nordlys

Aucun renseignement n'a été collecté sur cet édifice hormis sa présence au cadastre de 1888.

En 1914, l'annuaire professionnel Ravet-Anceau atteste, à cet endroit, de la présence d'une fabrique de chaussures Nordlys appartenant à M. Georges Debosque. Endommagée lors de la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite en béton armée par l'entreprise Maurice Debosque. L'usine est attestée jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

En 1988, le bâtiment est à l'abandon après avoir accueilli une concession Citroën. En 2020, il n'en reste rien.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Debosque Maurice
      Debosque Maurice

      Entrepreneur à Armentières, rue des Chauffours. Son entreprise est ainsi dénommée : « Entreprises générales de travaux publics et particuliers – Béton armé ». Dans son catalogue postérieur à la Première Reconstruction (AC Armentières, 33S1), l’entreprise indique qu’elle existe depuis 1865 et qu’elle possède une briqueterie à Armentières ainsi que des ateliers de menuiserie. Maurice Debosque est actif entre les deux guerres mondiales. Concessionnaire comme son père de la maison Hennebique, Il participe à la Première Reconstruction d’Armentières.

      À sa mort l’entreprise est reprise par ses fils, Albert et Étienne.

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En 1988, il ne reste de l'édifice qu'un atelier de fabrication en rez-de-chaussée, couvert d'un toit à longs pans à croupes ainsi que le logement patronal, en brique, d'un étage surmonté d'un toit brisé en pavillon éclairé de lucarnes.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit brisé en pavillon
  • État de conservation
    détruit après inventaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.

Bibliographie

  • Entreprises Maurice Debosque : catalogue des références [en ligne]. Lille : imprimerie Cogery, [1950].

    AC Armentières : 33S1

Documents figurés

  • Armentières. Extrait du plan cadastral de 1888 (section B1) (AD Nord ; P31/178).

    AD Nord : P31/178
Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1990, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

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