Dossier d’œuvre architecture IA00062764 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc (Rédacteur)
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • patrimoine industriel, Armentières
Usine de teinturerie Delattre, puis usine de confection Debosque, puis usine de chaudronnerie Manset (détruit)
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Armentières
  • Hydrographies La-Rivierette
  • Commune Armentières
  • Adresse 32 à 34 rue des Fusillés
  • Cadastre 1881 B1 136 à 142  ; 1983 BE 70, 71, 169
  • Dénominations
    usine de teinturerie, usine de confection, usine de chaudronnerie
  • Appellations
    Usine de teinturerie Delattre , Usine de confection Debosque , Usine de chaudronnerie Manset
  • Parties constituantes non étudiées
    pièce de séchage, entrepôt industriel, atelier de fabrication, logement patronal, passage couvert, cour, magasin industriel

L'édifice est constaté pour la première fois au cadastre de 1888. En 1891, Paul Delattre sollicite l'autorisation d'établir une teinturerie sur le parcellaire. En 1905, sa veuve obtient l'autorisation d'y maintenir une fabrique de bâches imperméables sans cuisson des huiles. En 1921, monsieur Demeulenaere y installe une scierie mécanique. À une date inconnue, les locaux sont occupés par l'usine de confection Debosque.

En 1988, l'édifice est occupé par la petite usine de chaudronnerie de M. Manset. Cette dernière comprend : une cisaille Bombled (Paris), une cintreuse, une tronçonneuse (de facture récente), une rouleuse (sans marque) , une poinçonneuse (sans marque) et une étampeuse-cisaille-poinçonneuse à bras (sans marque). Cette dernière, datant du premier quart du XXe siècle, permettait de mettre en forme une pièce cylindrique par action de deux mors reproduisant en creux la pièce à réaliser.

En 2020, l'ensemble des bâtiments a disparu.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Le logement patronal est un édifice modeste en brique comportant deux travées sur deux niveaux.

La travée sud accueille un passage couvert ouvrant sur une cour pavée encadrée d'ateliers et de magasins industriels. Ceux-ci, construits en brique, ont au plus un étage et sont couverts de shed ou d'un toit à longs pans avec de la tuile flamande mécanique en matériau de couverture.

La pièce de séchage compte deux étages dont le second est aveugle.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile mécanique, verre en couverture
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • shed croupe
  • Énergies
    • énergie thermique produite sur place
    • énergie électrique achetée
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude)

Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.

Documents figurés

  • Demande d'installation d'une teinturerie déposée par Paul Delattre, 1891 (AD Nord ; M 417562).

    AD Nord : M 417562
  • Demande de maintien en activité d'une fabrique de bâches imperméables déposée par Paul Delattre, 1905 (AD Nord ; M 417563).

    AD Nord : M 417563
  • Demande d'installation d'une scierie mécanique déposée par Alfred Demeulenaere, 1921 (AD Nord ; M 41710334).

    AD Nord : M 41710341
Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1990, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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