La société Debosque aurait été fondée en 1865 par Debosque-Bonté. Elle possédait alors de vastes chantiers rue des Chauffours. En 1905, Maurice Debosque formule une demande d'autorisation visant à installer une scierie mécanique, des broyeurs à mortier et un atelier de forge et de serrurerie. L'entreprise occupe alors partiellement trois îlots délimités par la rivière de la Lys et la rue des Chauffours au nord, la rue des Quais et la rue de Metz au sud-est et la rue de l'Abattoir et des Chauffours, au sud-ouest. La machine à vapeur anime ces ateliers grâce à des arbres de transmission passant sous la chaussée.

Une lettre à entête de l'entreprise Maurice Debosque (successeur de Debosque-Bonte), datée de 1909, révèle un champ d'activités bien plus diversifié. La société apparait comme entreprise générale de bâtiments et de voirie réalisant des ouvrages de maçonnerie, de charpente et de menuiserie, mais également des constructions en ciment armé à l'épreuve du feu, dit "système Hennebique" dont la société Debosque est concessionnaire depuis sa création. En 1911, elle fait construire une briqueterie à deux fours annulaires (cf. lien web).

Après la Première Guerre mondiale et ses dévastations, La société Debosque, forte de ses liens avec l'entreprise Hennebique, prend une part prépondérante dans la reconstruction d'Armentières et des villes environnantes (voir la liste des principaux chantiers menés en lien).

Les bâtiments nord, en bordure de la Lys, comprenant des entrepôts et la salle des machines, sont détruits postérieurement à 1935. Après la Seconde Guerre mondiale l'entreprise est dirigée par Albert et Étienne Debosque. La société, qui suspend ses activités à une date inconnue, est juridiquement dissoute en 1984.

En 1988, les établissements Pierreuse-Vanhove (MPV) occupent l'îlot entre la rue de l'Abattoir et la rue des Chauffours.

En 2023, les bâtiments existent toujours et sont occupés par des commerces et une école de danse.