Dossier d’œuvre architecture IA00062801 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc (Rédacteur)
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • patrimoine industriel, Armentières
Fonderie Liagre-Teulenaere, puis usine de construction mécanique Laval-Charlet, puis usine de confection Fiévet-Lahaye et carrosserie Moronval, actuellement commerces, immeuble à appartements et établissement de bienfaisance Emmaüs
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Armentières
  • Commune Armentières
  • Adresse rue de Metz
  • Cadastre 1892 B2 822, 833, 739  ; 1935 C3 514, 559, 569  ; 1983 BK 327, 328, 340 à 343
  • Dénominations
    fonderie, magasin de commerce, immeuble à logements, établissement de bienfaisance
  • Précision dénomination
    fonderie de fer
  • Appellations
    Fonderie de fer Liagre-Teulenaere , usine de construction mécanique Laval-Charlet , usine de confection Fiévet-Lahaye , Carrosserie Moronval
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication

La fonderie Liagre-Teulenaere date de 1867. Elle est reprise en 1891 par monsieur Laval-Charlet. Une facture à entête datée de 1914 décrit les activités de l'entreprise : construction de métiers à tisser, ensouples en bois, fer et acier, fonderie de fer et de cuivre... L'annuaire Ravet-Anceau de 1925 précise que la société Laval-Charlet est en mesure de construire des poulies en fonte ou en acier jusqu'à quatre mètres de diamètre.

Au cadastre de 1935, la société Laval-Charlet a décuplé la surface de ses ateliers. Elle est une entreprise de construction mécanique prospère et nombre d'usines d'après-guerre lui doivent les charpentes métalliques de leurs ateliers.

En 1988, les locaux sont occupés d'une part par l'usine de confection Fievet-Lahaye et d'autre part par la carrosserie Moronval.

En 2020, une partie des installation, rue de Metz (numéros impairs) a disparu. Les bâtiments subsistant, rue de Metz (numéros pairs) et rue des Quais, sont occupés par des commerces, des logements et un entrepôt d'Emmaüs.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1867, daté par source
    • 1891, daté par source

Droit de visite refusé.

Dès l'origine, l'usine s'étend sur deux îlots, de part et d'autre de la rue de Metz. Sauf mention contraire, les bâtiments sont en brique et en rez-de-chaussée. Les ateliers de fabrication sont couverts de shed ou de toits à longs pans à croupe. Les bureaux ont un étage et sont couverts d'une terrasse.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ciment en couverture, tuile flamande mécanique
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • terrasse shed
    • toit à longs pans croupe
  • Énergies
    • énergie thermique produite sur place
    • énergie électrique achetée
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.

Périodiques

  • Le Panthéon de l'industrie [en ligne], 1er janvier 1902.

    Les ateliers de Construction Laval-Charlet à Armentières, pp. 7-8.

Documents figurés

  • Laval-Charlet, installation d'une fonderie de fer, 1891 (AD Nord ; M 417593).

    AD Nord : M 417593
Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1990, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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