Note 1. "Au mois de mai 1853, dit M. A. Piette, dans son Itinéraire Gallo-Romain, cet édifice fut démoli de fond en comble pour être relevé sur un nouveau plan. On trouva dans les fondations des pierres de taille étrangères au pays, et d'une dimension considérable; elles avaient lm50 de longueur sur lm20 de largeur et 30 centimètres d'épaisseur; quelques-unes étaient taillées en biseau sur un de leurs bords, et presque toutes portaient des mortaises qui avaient servi autrefois à les lier ensemble par des tenons en fer. Des tronçons de colonnes d'un mètre de diamètre y furent également recueillis, ainsi que plusieurs médailles romaines. Ces vieux débris nous montrent évidemment comment, après avoir renversé les temples de l'idolâtrie, le christianisme se servit des mêmes monuments pour les approprier à ses nouveaux usages.

Aujourd'hui encore, le fossoyeur rencontre quelquefois, dans le cimetière attenant à l'église, des sarcophages en pierre renfermant de petits vases en terre noire et qui paraissent remonter à l'époque gallo-romaine.

Claude Capperonnier, arpenteur de la maitrise des eaux et forêts de Chauny, qui en leva le plan, en 1767, par ordre de l'intendant de Soissons, rapporte que sa figure planimétrique est de 163 verges 7/8, mesure du roi ; sa longueur, de l'orient à l'occident, de 60 toises ; sa largeur, du midi au septentrion, de 40 toises 2 pieds. (Introduction à l'Histoire générale de Picardie, p. 182.)"

Note 2. "La cloche porte l'inscription suivante « L'an 1855, j'ai été bénite en présence de M. Théodore-Constant Lecat, chevalier de la Légion d'honneur, maire de Vouel, par M. Detz, doyen de La Fère, assisté de M. Odiot, curé de Fargniers, et nommée Eugénie-Zulma-Opportune-Théodosie, par MM. le marquis de Lubersac, Clovis de Béthune, Auguste et Anatole Dromas, mes parrains et Mmls la marquise de Lubersac mère, Zulma Nicolet, Opportune Roblot et Théodosie Rousseaux, mes marraines. Cantate domino canticum novum.

Un Christ en croix et un écusson portant le nom du fondeur, "Cavillier, à Solente", sont placés en relief de chaque côté de la cloche, dont le diamètre est de 1m18, la hauteur 0m87, le poids 708 kilogrammes. La cloche avec ses accessoires, a coûté 2,920 francs".

Extrait de : CROQUET. "Notes et additions [à la notice historique sur Vouel]". Bulletin de la société académique de Chauny, janvier 1887, p. 111.