Dossier d’œuvre architecture IA02010939 | Réalisé par
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • enquête thématique régionale, La première Reconstruction
  • patrimoine industriel
  • patrimoine de la Reconstruction
Grand Tergnier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - Tergnier
  • Commune Tergnier
  • Précisions anciennement commune de Vouël ; anciennement commune de Quessy ; anciennement commune de Fargniers ; anciennement commune de Tergnier

La ville de Tergnier est formée des anciens villages de Tergnier, de Vouël, de Quessy et de Fargniers, de la ville nouvelle de Fargniers et de l'ancienne cité-jardin de la compagnie des Chemins de fer du Nord. Elle s'étend sur un territoire communal qui regroupe les communes associées de Tergnier, Fargniers et Vouël, depuis 1972 et la commune associée de Quessy, depuis 1992. En 2018, la ville compte 13 547 habitants.

Cette ville, aussi appelée Grand Tergnier, est structurée par des voies de circulation (canal et voie ferrée) séparant les villages qui en forment aujourd'hui les quartiers et par une activité ferroviaire qui devient le plus important bassin d'emploi du milieu du 19e siècle à la seconde guerre mondiale.

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le déplacement des ateliers et de la gare de triage et la création d'une vaste cité-jardin marquent un tournant dans le développement urbain de l'agglomération, totalement reconstruite à partir de 1920.

La ville est riche d'un patrimoine urbanistique, architectural et mobilier.

L'accroissement important de la population avait nécessité la reconstruction et l'agrandissement des églises de Vouël (1854) et de Quessy (1849) et la construction de deux églises à Tergnier, une première en 1851 puis une seconde en 1888. Détruites durant la Première Guerre mondiale, elles sont reconstruites au même emplacement, à l'exception de Tergnier. A Vouël, l'église est reconstruite en 1924 sur les plans de Gilbert Vorbe, à Fargniers en 1926, sur les plans de Pierre Guidetti, enfin à Quessy et Tergnier, en 1928, sur les plans d'Edouard Monestès. Ces deux dernières, lourdement endommagées en 1944, sont reconstruites dans les années 1950, en conservant le clocher isolé de la précédente église. A Tergnier, elle est construite sur les plans de Paul Albert Muller, qui avait conduit la reconstruction des bâtiments publics à partir de 1926.

Cet accroissement de population, à partir du milieu du 19e siècle, se traduit également par la construction, dès 1857 (Quessy), de bâtiments abritant les écoles primaires et la mairie, sur un modèle type qu'on retrouve dans chacun des villages de l'agglomération. La reconstruction, après la Première Guerre mondiale, permet à ces villages de se doter de nouveaux équipements, adaptés à de nouveaux besoins. De nouvelles mairies et des groupes scolaires sont construits sur les plans de l'architecte de la commune : Gilbert J. Vorbe à Vouël, Guidetti à Fargniers et à Quessy, enfin Paul Müller à Tergnier.

L'agglomération compte quatre cimetières communaux, le plus ancien étant celui de Tergnier, créé à son emplacement en 1851, qui est aussi le plus étendu. Les autres cimetières sont plus tardifs, ils ont été déplacés à la veille (Vouël et Fargniers) ou au lendemain (Quessy) de la Première Guerre mondiale. Dans ces cimetières on peut encore découvrir quelques tombeaux provenant de l'ancien cimetière (Vouël ou Fargniers) et un tombeau de militaire de la guerre de 1870 (Vouël). Enfin à Vouël le cimetière est tout proche de la butte, dite La tombe ou La tombelle, célèbre vestige archéologique de la commune.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle, 4e quart 20e siècle

Les anciens villages, qui conservent leurs équipements (mairie, église, cimetière, monument aux morts, écoles primaires), forment aujourd'hui des quartiers de la ville de Tergnier, ainsi que la ville nouvelle de Fargniers et l'ancienne cité-jardin de la Compagnie des Chemins de fer du Nord. L'ancien village de Tergnier forme le centre-ville du Grand Tergnier.

  • Typologies
    conurbation (4e quart 19e siècle)

Documents figurés

  • Carte de la subdelegation de Chauny et de ses environs, levée sur les lieux par ordre de Monseigneur l'Intendant de la Generalitée de Soissons, à quoi ont été ajoutées les parties de rivieres de Somme et d'Oise qui s'y trouvent representées et tirées d'une carte de projet du canal de Picardie, par Legrand, 1750 (Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE DD-2987 ; 909 B)

  • Plan de schématique l'agglomération de Tergnier et de la cité, par R. Crevet. Le maître-d'oeuvre de la reconstruction française, 1946.

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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