Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- enquête thématique régionale, La première Reconstruction
- patrimoine de la Reconstruction
- patrimoine industriel, le Chaunois industriel
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Barbedor IsabelleBarbedor Isabelle
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - Tergnier
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Commune
Tergnier
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Lieu-dit
Quessy
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Adresse
boulevard Stephenson
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Précisions
anciennement commune de Quessy
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Dénominationsatelier de réparation
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AppellationsCompagnie des chemins de fer du Nord, SNCF
Les ateliers de réparation et d'entretien sont créés dès 1857, occupant de vastes terrains à l'ouest des voies ferrées, au nord des rotondes du dépôt. La Gazette de l'Industrie et du commerce du 9 octobre 1859 y décrit un "admirable et puissant outillage, où les locomotives de toutes puissance et de toutes provenance s'entassent". Toutes les prévisions d'activité sont dépassées et nécessitent, à partir de 1859, la construction d'ateliers complémentaires. Par la suite, la Compagnie du Nord confie aux ateliers de Tergnier la fabrication de wagons tombereaux ou à plateaux. Entre le 8 et le 18 octobre 1910, l'usine connait un mouvement de grève important.
Détruits durant la Première Guerre mondiale, les ateliers sont reconstruits à leur emplacement actuel, dans le cadre de la réorganisation des infrastructures, en particulier le déplacement des installations de triage, qui étaient situées à Condren avant 1914. L'article de Pierson et Martin (1949) fait une reconstitution et une description précise des installations de la gare de Tergnier, qui comprenaient : "les installations voyageurs et marchandises du service local, un faisceau de garages, le dépôt et les ateliers du matériel roulant". Les ateliers de Tergnier, construits vers 1920, sont spécialisés dans la révision des wagons à bogies, puis dans la fabrication de wagons tombereau Twy avec substitution à la caisse de bois d'une caisse métallique soudée (Heinisch, 1938). Endommagés par les bombardements de 1944, les grands ateliers sont reconstruits à l'identique dès 1946.
Le bâtiment de bureaux (boulevard Stephenson), initialement orienté sur une rue supprimée, a été réuni aux ateliers entre 1975 et 1979.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle, 2e quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Compagnie des Chemins de fer du Nord (1845 - 1937)commanditaire attribution par sourceCompagnie des Chemins de fer du Nord
La Compagnie du Chemin de fer du Nord est fondée en 1845 pour exploiter la grande artère de Paris à la frontière de Belgique construite par l’État. Dès avant 1848, la Compagnie du Nord absorbe les deux lignes de Creil à Saint-Quentin et de Fampoux à Hazebrouck et, en 1851, la compagnie, plus importante, d'Amiens à Boulogne. En 1853, la Compagnie du Nord reçoit en Belgique l'exploitation de la ligne de Charleroi à Erquelines qui devient le Nord-Belge après l'acquisition d'autres lignes. En 1875, le Nord reprend les lignes groupées autour de la Compagnie du Nord-Est (Lille-Valenciennes et Lille-Béthune) et de la Compagnie de Picardie et des Flandres.
En 1937, l'exploitation du réseau passe à la SNCF.
Source : https://fr.geneawiki.com/wiki/Compagnie_du_chemin_de_fer_du_Nord [consulté le 12/07/2024]
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Personnalité :
Société Nationale des Chemins de Fer Français (S.N.C.F.)commanditaire attribution par sourceSociété Nationale des Chemins de Fer Français (S.N.C.F.)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Le site des ateliers de réparation s'étend actuellement sur une superficie d'environ 17 hectares. Il comprend des ateliers, des hangars et des espaces de dépôt, conservant des voies ferrées au nord et à l'ouest.
Les bâtiments construits après la Première Guerre mondiale sont :
L'atelier principal (environ 15000 m2), formé de cinq vaisseaux d'environ 105 m de long ; les deux vaisseaux ouest présentent une largeur approximative de 17 m, les trois vaisseaux est, une largeur approximative de 25 m. L'ensemble est construit en pan de béton avec remplissage de briques et couvert de voûtes en béton.
L'atelier secondaire (ou hangar) au sud, qui présente des dimensions approximatives de 100 m de long sur 30 m. de large, couvert d'un toit à deux pentes. Ce bâtiment semble avoir été rénové ou reconstruit.
Les bureaux : bâtiment de plan allongé à trois niveaux (cave, rez-de-chaussée surélevé et étage carré), construit à ossature de béton armé avec remplissage de briques masquées par un enduit moucheté. Il compte une porte en pignon (au nord) et une porte principale sur la façade est. Un escalier de secours a été installé sur le mur nord.
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Murs
- béton pan de béton armé
- brique
- brique enduit
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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"La gare de Tergniers". Journal de la ville de Saint-Quentin et de l'arrondissement, octobre 1859, p. 2.
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Gazette de l'Industrie et du commerce.
9 octobre 1859, p. 4. -
HEINISCH, M. "Reconstruction aux ateliers de Tergnier du réseau du Nord d'un wagon tombereau Tyw avec substitution à la caisse de bois d'une caisse métallique soudée". Revue générale des Chemins de fer, 1er janvier 1938, p. 44-46.
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PIERSON, A. MARTIN, R. "La gare de triage de Tergnier". Revue générale des Chemins de fer, 1er février 1949, p. 66-72.
Documents figurés
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Quessy-cité. Le dépôt, carte postale, Coll.Giraud, vers 1925 (coll. part.).
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Quessy-cité. Atelier de matériel roulant. carte postale, Coll. Giraud, vers 1925 (coll. part.).
Annexes
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"La gare de Tergniers". Journal de la ville de Saint-Quentin et de l'arrondissement, 2 octobre 1859, p. 2.
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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